logofb

 

 
 
line decor
Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale ( France ) - www.aassdn.org -  
line decor
 

 


 
 
 

 
 
BIBLIOGRAPHIE - ( page introductive )
Ouvrages présentés & Commentaires littéraires
 
Encyclopédies :

Services et Renseignement

Périodes 1900-34 :

Services et Renseignement

Périodes 1935-45 :

(1) Acteurs, (2) Services et Renseignement, (3) Résistance

Périodes après 1945 :

(1) Services, (2) Renseignement

Thèmes spécifiques :

(1) Services, (2) Autres

Autres thèmes  :
et ouvrages divers
Etudes & Perspectives  :

voir rubrique spécifique

 

AGRANOVSKY Valeri

LES CONFESSIONS D'UN ESPION RUSSE

MESSIDOR -1990

Dans les années soixante, un riche industriel anglais, gratifié du titre de Sir par la Reine, Sir Gordon Longsdale, est arrêté et jugé à Londres, pour espionnage.

Après quatre ans de prison, il est échangé contre un commerçant condamné pour le même motif en Union Soviétique...

Ecrit, à partir de nombreux entretiens, par l'auteur de romans policiers soviétique Valéri Agranovsky, ce livre raconte la vie de Longsdale, alias Perfiliev, alias Molody, colonel du KGB.

Il constitue un document exceptionnel sur la vie et les méthodes réelles de l'espionnage aujourd'hui. Ces confessions sont parues à Moscou, en 1989. Pour la première fois le KGB levait le voile sur certaines activités du renseignement soviétique depuis la deuxième guerre mondiale. La curiosité du public et le succès du livre ont été à la mesure de l'événement.

Haut de page

ANDREW Christopher et GORDIEVSKY Oleg

LE KGB DANS LE MONDE (1917-1990) - FAYARD  - 1990

Traduit de l'anglais

Une certaine ironie veut que ce récit de l'action extérieure du KGB ( ou de ses avatars successifs - Tchéka, GPU, NKVD, MGB, KGB proprement dit ) paraisse au moment même où les systèmes communistes de type soviétique s'effondrent.

A l'heure des bilans et des choix, il apporte une contribution sans précédent à l'histoire de nations dont un monstrueux organisme à demi occulte a sans relâche poursuivi l'asservissement ( depuis 1917 pour l'URSS, depuis 1945 pour le bloc de l'Est ) - sans oublier la guerre permanente qu'il a menée, par les voies les plus diverses, les plus retorses et les plus brutales, contre les pays libres.

 

Depuis plus de soixante-dix ans en effet, un régime totalitaire s'efforce d'une part de protéger et de renforcer l'ordre léniniste en contrôlant étroitement la ( ou les) société(s) socialiste(s) - ainsi a prospéré le Goulag -, d'autre part d'exporter la révolution en affaiblissant et en démoralisant ses adversaires- réels ou prétendus.

Doté de structures complexes et ramifiées, disposant d'effectifs et de moyens sans commune mesure avec ceux des " services " occidentaux, le KGB ( avec ses satel­lites du bloc soviétique ) ne sépare pas les activités d'espionnage (politique, techno­logique, etc.) des tâches relevant de la " sécurité " ( contre-espionnage, mais aussi subversion, réseaux d'influence, etc. ).

 

Depuis sa création, il a faussé le jeu normal des relations internationales et perturbé, parfois gravement, la vie des démocraties - avant de s'en prendre au tiers monde dès la fin des années 50.

Aujourd'hui, seul îlot de stabilité dans une société soviétique en total bouleversement, il ignore le sens du mot perestroïka tout comme celui de glastnost: bien entendu, ses archives demeurent les plus inaccessibles du monde.

 

C'est pourquoi les longues recherches menées - en Occident - par l'univer­sitaire de Cambridge Christopher Andrew, confrontées aux révélations et aux précisions d'un colonel " passé " à l'Ouest en 1974 ( mais resté une " taupe " anglaise au sein du KGB jusqu'en 1985 ), confèrent à leur ouvrage commun une crédibilité et un intérêt tout à fait exceptionnels.

 

Très haut placé, Gordievsky a en effet été, depuis plus de vingt ans, impliqué directement ou indirectement dans presque toutes les entreprises d'envergure menées par le Premier Directoire Général ( le plus prestigieux et le plus puissant de tous les services du KGB, voué exclusivement à l'action hors d'URSS ).

Surtout, ce transfuge a acquis une connaissance sans équivalent à l'Ouest du passé de son organisation : chargé en 1980 d'en écrire une partie de l'histoire secrète pour l'instruction des jeunes recrues, il a eu, par dérogation spéciale, accès aux dossiers les plus confidentiels.

 

Pour donner une idée de la nouveauté du présent livre, qu'il suffise d'indiquer qu'est révélée ici, en exclusivité, l'identité des deux " taupes " les plus célèbres du XXème siècle.

L'une est soviétique le " Cinquième Homme de Cambridge ", compagnon des illustrissimes Burgess, Philby, MacLean et Blunt.

L'autre est française, et son vrai nom demeurait à Paris un secret d'État : le mystérieux " Farewell ", un agent soviétique qui donna à la DST d'innombrables renseignements d'une valeur inestimable sur l'espionnage techno­logique pratiqué par l'URSS en Occident.

 

Véritable somme historique, le KGB dans le monde, 1917-1990 est en même temps un " livre événement  ".

Haut de page

 

ANDREW Christopher et MITROKHINE Vassili

LE KGB CONTRE L'OUEST

Les archives MITROKHINE

FAYARD  - 2000 

 

De 1917 à 1997, un certain nombre de transfuges et de dissidents ont périodiquement révélé au monde libre la puissance et l'agressivité d'un organe d'État tentaculaire chargé non seulement de la sécurité, et de l'espionnage mais aussi et surtout du contrôle social et de la répression politique.

 

Mais jamais personne avant Vassili Mitrokhine, colonel du KGB, n'avait livré sur la police secrète soviétique une telle masse d'archives ultra-confidentielles , opiniâtrement recopiées ou résumées pendant près de vingt ans puis sorties clandestinement de Russie.

Testée à la lumière de ce que l'on savait auparavant et soumise à une rigoureuse critique historique, leur authenticité ne fait pas de doute : les agents que ces notes ont permis de démasquer dans plusieurs pays européens n'ont-ils pas presque tous reconnu les faits ?

 

Par l'ampleur, la précision et la véracité des révélations et des confirmations qu'elles apportent, ces milliers et ces milliers de pages bourrées d’informations constituent le plus formidable dossier jamais obtenu par l'Ouest sur les entreprises menées par le KGB à l'intérieur de l'URSS et surtout à l’extérieur, chez l’ennemi, et elles imposent de remettre en cause d'innombrables idées reçues sur un passé proche ou déjà lointain.

 

Assassinats, agressions en tous genres, infiltrations, sabotages, campagnes d 'intoxication, pillage scientifique et technologique, chantage,  achat des consciences, tout fut bon contre l’Ouest et contre ceux  que la paranoïa tchékiste tenait pour ses alliés. Cet activisme permanent et cette débauche de moyens - qui nécessitaient une bureaucratie hypertrophiée - ne parvinrent certes pas à sauver un système à bout de souffle, mais ils lui ont assuré un long sursis.

 

En cela aussi le livre de Vassili Mitrokhine et de Christopher Andrew, professeur à l'université de Cambridge et historien mondialement reconnu de la guerre de l'ombre, renouvelle en profondeur notre connaissance de l'histoire du XX ème siècle.

 

 

Avant-propos

 

J'ai écrit ce livre en accord avec Vassili Mitrokhine, à partir d'une masse considérable de documents ultra-secrets ( cf. chap. ie5 sortis clandestinement, par ses soins, des archives du renseignement étranger du KGB ).

 

Pendant le dernier quart de siècle, Mitrokhine a passionnément rêvé de posséder ces documents. Il a risqué sa vie, douze ans durant, pour les rassembler et les mettre au grand jour. Le livre que voici est né de cette passion.

 

Les archives de Mitrokhine contiennent une foule d'informations que le KGB et ses successeurs ont essayé de dissimuler ou de faire disparaître. Et Mitrokhine est parfaitement fondé à souligner à quel point leur révélation est une affaire d'intérêt public.

 

Les activités du KGB, tant en URSS qu'à l'étranger, constituent une part essentielle de l'histoire : histoire de l'Union soviétique et de ses relations avec l'extérieur, mais aussi histoire des États à l'encontre desquels elle a mené des opérations hostiles. Faute d'accès aux dossiers du KGB, ces épisodes ne peuvent être convenablement compris.

Selon l'antienne officielle de Moscou, ces dossiers prouvent que le renseignement étranger soviétique a toujours « rempli honorablement et généreusement son devoir patriotique envers la patrie et son peuple » : une proclamation qui méritait d'être vigoureusement corrigée.

 

Comme toutes les archives, celles du KGB nécessitent une interprétation à la lumière des travaux antérieurs et de la documentation disponible sur le sujet.

 

L'appareil de notes ainsi que la bibliographie fournissent un maximum de précisions sur les sources supplémentaires utilisées pour replacer les révélations de Mitrokhine dans leur contexte historique. Par les recoupements qu'elles rendent possibles, ces sources donnent en outre la preuve irréfutable de la sincérité de Mitrokhine et de l'authenticité de ses documents.

 

Les noms de code ( dits « noms de travail » pour les officiers du KGB ) apparaissent entre guillemets dans le texte. Nombre d'entre eux ont servi à différentes reprises, recyclés par le KGB. Dans ces cas-là, le texte, les notes et l'index permettent de situer sans ambiguïté à quelle personne ils font référence. Il faut noter que le KGB n'attribuait pas seulement ces dénominations à ceux qui travaillaient pour lui, mais aussi à ceux qu'il avait en vue et à d'autres : à des politiciens occidentaux sans lien avec le KGB, par exemple.

Que tel ou tel individu soit désigné de la sorte ne constitue donc nullement la preuve qu'il ait été sciemment agent ou source du KGB. Ni même qu'il ait eu conscience d'être une cible de recrutement ou de manipulation.

 

Au risque d'enfoncer une porte ouverte, il faut aussi rappeler que l'immense majorité des partisans déclarés du régime soviétique n'avaient rien à voir, ni de près ni de loin, avec le KGB.

 

Certains agents identifiés dans les dossiers du KGB sont ici seulement cités sous leur nom de code. Dans un petit nombre de cas, ils ne sont pas même cités, et ce principalement afin de ne pas risquer de perturber d'éventuelles poursuites judiciaires. Autant que je m'en rende compte, ces silences ne changent rien aux conclusions à tirer de l'ensemble.

 

Christopher ANDREW

Haut de page

 

ANDREW Christopher et MITROKHINE Vassili

LE KGB and the World

Les archives MITROKHINE II

PENGUIN  - 2006

Ex-KGB archivist Vasili Mitrokhin was about to reveal the most
sensational intelligence cache the world had seen. THE MITROKHIN ARCHIVE
II reveals in full the secrets of this astonishing material, showing for
the first time the extent of the KGB's influence around the world: from
making friends with Fidel Castro in Cuba to starting the Soviet invasion
of Afghanistan. For over twenty years, the KGB believed that the Third
World was the arena in which it could win the Cold War against the West.
Telling untold stories of conspiracies combined with bizarre black
comedy on a global scale, this exposé of the world's most powerful
secret organization will transform our understanding of the Cold War

Haut de page
ARBOIT Gérald

JAMES ANGLETON LE CONTRE-ESPION DE LA CIA

Nouveau Monde Editions - 2007

S'il est un nom fameux parmi ceux qui ont « fait » la CIA, c’est bien celui de James Angleton. Myope, courbé et toujours vêtu de noir, cet ancien étudiant en littérature est devenu pendant la Guerre froide une figure incontournable du renseignement américain.

Incarnation de l’espion, qui inspira nombre de mythes romantiques, Angleton intégra l’OSS pendant la Seconde Guerre mondiale puis contribua à la victoire des chrétiens-démocrates aux élections de 1948 en Italie.

Remarqué à Washington, Angleton intégra immédiatement la jeune CIA, d’abord au Bureau des opérations spéciales, puis assura la liaison avec le renseignement israélien, avant de créer, en 1954, le Bureau de contre-espionnage de la CIA.

Pendant vingt ans, il veilla à empêcher toute pénétration des services américains par le KGB, développant une paranoïa impressionnante. Voyant des espions partout, il dénonça notamment le noyautage de la présidence De Gaulle par le KGB, allant jusqu’à accuser Jacques Foccart d’être un espion à la solde des Soviétiques !

Et c’est en 1962 qu’il eut à gérer la grande affaire de sa carrière : la défection de la taupe soviétique Anatoli Golitsine.

Dix ans plus tard, sa chasse aux ennemis l’amena aux frontières de la folie et provoqua son renvoi.

Document indispensable sur la CIA et le monde du renseignement, cette première biographie en français dresse le portrait d’un homme complexe et ambigu et dévoile un pan méconnu de la Guerre froide.

Le modèle du film Raisons d’État de Robert de Niro avec Matt Damon et Angelina Jolie.

Haut de page

BEARDEN Milton & RISEN James  

CIA-KGB - LE DERNIER COMBAT

Un ancien officier supérieur de la CIA parle  

ALBIN MICHEL - 2003

 

Légende vivante de l'espionnage, Milton Bearden raconte et témoigne.

 

Aux postes les plus sensibles de la CIA à Berlin, Moscou et Kaboul, il est l'un des protagonistes de la guerre très froide qui, de 1985 à la chute du rideau de fer, opposa les services secrets de l'Est et de l'Ouest.

 

Défections, trahisons et assassinats de part et d'autre ont mené ces affrontements à des paroxysmes jamais atteints.

 

Fondé sur des centaines d'interviews et des détails longtemps inédits, ce document retrace l'histoire d'une génération d'hommes hors du commun, acteurs et victimes d'un bouleversement historique capital dont les effets (Afghanistan, terrorisme, Proche-Orient...) n'ont pas fini de se faire sentir. Les enquêtes de James Risen, grand reporter au New York Times, Prix Pulitzer 2002, qui n'était pas, lui, soumis à la censure de la CIA, ajoutent au récit de Bearden un relief saisissant.

Certains observent les guerres du fond d'un fauteuil, d'autres à la jumelle. Les meilleurs montent au front. Milton Bearden de la CIA est de ceux-là. Ceux de ma génération qui ont connu la guerre froide trouveront ce document fascinant.

 

" Je conseille aux plus jeunes de lire et d'apprendre. ( Frederick Forsyth, l'auteur de Chacal et du Vengeur ) "

Haut de page

 

 BERNERT Philippe

ROGER WYBOT ET LA BATAILLE POUR LA DST - PRESSES DE LA CITE - 1975

Pour la première fois, le chef le plus prestigieux du contre-espionnage français se raconte.

Egal des Gehlen, des Allen Dulles, des Edgar Hoover, fondateur de la fameuse D.S.T. (Direction de la Surveillance du Territoire), l'une des polices secrètes les plus puissantes et les plus redoutées d'Europe, Roger Wybot, soixante deux ans, Compagnon de la Libération, personnage légendaire (de l'avis du Monde), " alliage infernal de Cagliostro et de Vidocq " (Paris-Match), " l'une des plus singulières et des plus romanesques figures de l'administration française " (Jours de France), confie au journaliste Philippe Bernert les chapitres les plus mouvementés de sa carrière.

A vingt-huit ans, Wybot inventait, à Londres, le célèbre B.C.R.A. du colonel Passy et dirigeait le contre-espionnage de la France Libre.

Trois ans plus tard, à la Libération, il créait, à Paris, la Direction de la Surveillance du Territoire (D.S.T.), cette police d'élite "pas comme les autres" chargée de traquer espions et traîtres, et qui fit parler d'elle récemment dans la ténébreuse histoire du Canard enchaîné.

Pendant quinze ans, Wybot mena sa D.S.T. "comme un régiment en campagne".

Nous le suivons à travers des scandales fracassants qui firent vaciller la IVème République: affaire Joanovici, affaire des généraux, affaire des fuites. Nous le retrouvons au coeur des complots du 13 mai. Israël lui doit son existence, et de Gaulle lui doit d'être revenu au pouvoir.

Qualifié d' "Inamovible" de la IVème République, il a vu défiler vingt-huit ministères, douze ministres de l'Intérieur, cinq directeurs de la Sûreté. Ainsi domine-t-il quinze ans d'histoire secrète de notre pays.

Impénétrable, secret, redouté, mais s'estimant enfin délié de l'obligation de réserve, Roger Wybot descend dans l'arène parce qu'il a, lui, des choses à dire.

Dans ces pages souvent passionnées et véhémentes passent les personnages illustres d'une époque fertile en tumultes: de Gaulle, Mendès France, Mitterrand, Edgar Faure, Jules Moch, Le Troquer, des généraux saisis par le scandale, des aventuriers tissant d'étranges toiles, des hommes de main et des hommes de paille, des aventuriers et des barbouzes. Un champ clos de !'Histoire enfiévré par la guerre des polices.

Jamais encore un ancien grand patron des services secrets n'était allé aussi loin sur la voie des révélations précises et incandescentes. Wybot appelle un chat un chat et ne perd pas son temps en circonlocutions.

Un document capital, des dossiers qui nous imposent une révision de notre histoire immédiate. 

Haut de page

 

BERNERT Philippe

SDECE SERVICE 7

L’extraordinaire histoire du colonel Le ROY-FINVILLE et de ses clandestins. PRESSES DE LA CITE - 1980

Un convoi fantôme fonce dans la nuit à travers Paris: à bord, le réacteur d'un Tupolev soviétique « emprunté » aux Russes.

Dans un appartement de l'hôtel Majestic, à Cannes, un étrange valet de chambre fouille les poches d'un ministre américain endormi.

 

Derrière le rideau de fer, des planeurs aux ailes immenses vont pêcher en rase campagne des sacs pleins de documents.

De faux chiffonniers cambriolent l'ambassade d'Egypte et repartent avec une camionnette bourrée de dossiers.

 

Dans le port de Hambourg, un cargo chargé d'explosifs s'ouvre en deux et sombre...

A travers toute l'Europe, la panique s'empare des trafiquants d'armes, mystérieusement décimés. D'autres marchands de canons les remplacent et dominent le marché. Ce sont des agents français.

 

Dans vingt laboratoires autour de Paris, des techniciens en blouse de chirurgien " opèrent " au bistouri les valises diplomatiques, et les mêmes gestes précis et minutieux se répètent au même moment à travers l'Afrique, et de Genève à Londres et à New York.

Tous ces exploits, et beaucoup d'autres encore, sont signés. Ils s'ajoutent, jour après jour, à l'étonnant tableau de chasse du Service 7, un organisme ultra-clandestin du S.D.E.C.E., la grande centrale française de l'espionnage, rivale de la C.I.A. et du K.G.B.

 

D'après les statistiques confidentielles de l'Elysée, 90% des résultats du S.D.E.C.E. sont imputables à ce Service 7, à ses agents secrets, " plombiers ", Honorables Correspondants et à celui qui fut leur chef, le colonel Le Roy-Finville.

Dans un dernier chapitre particulièrement explosif, Le Roy-Finville révèle comment l'affaire Ben Barka fut utilisée pour briser ce Service 7 qui refusait de faire de l'espionnage intérieur contre les Français.

Voici la vérité sur les services spéciaux, la vie et l'activité des agents, racontées par celui qui fut un de nos maîtres espions les plus appréciés des services alliés, et des plus redoutés à l'Est.

 

Le Roy-Finville s'est confié au journaliste-écrivain Philippe Bernert, qui a déjà recueilli les souvenirs d'un autre grand silencieux, dans un best-seller paru chez le même éditeur Roger Wybot et la bataille pour la D.S.T.

Haut de page

 

BLANC Hélène

KGB Connexion

Le système Poutine

LE LIVRE - Hors Texte – 336 pages

 

KGB connexion nous fait pénétrer au cœur de la Russie interdite des vingt dernières années. Explosif, ce document montre que les « accidents » qui changèrent le cours de l'histoire russo-soviétique ne doivent rien au hasard.

 

Au contraire, programmés et exécutés avec brio par le KGB, ces événements ont servi les intérêts des services secrets et du Parti, tout en manipulant l'Occident.

Preuves à l’appui, cet ouvrage riche en révélations, dévoile aussi l’implantation des ex-Soviétiques, notamment russes, en Europe et en France : infiltration économique, scientifique, sportive, associative, culturelle, médiatique.

Avec Vladimir Poutine, désinformation, propagande et intox sont plus actives que jamais. Au faîte de la puissance économique, ces « tsars du blanchiment » veulent désormais le pouvoir politique.

Haut de page

 

BONNET Yves

CONTRE ESPIONNAGE

Mémoires d'un patron de la DST

CALMANN-LEVY - 2000

En novembre 1982, Yves Bonnet est choisi par François Mitterrand pour succéder à Marcel Chalet à la tête de la DST, la légendaire Direction de la surveillance du territoire. Pendant près de trois ans, il va diriger la « grande maison » de la rue des Saussaies.

À son arrivée, il découvre que certaines directions ont été sonorisées par Roger Wibot, le célèbre fondateur du Service, et y met fin immédiatement. En 1983, il arrive à la certitude qu'il existe en France un énorme réseau d'espionnage technologique, qui pille près de 70 p. 100 des brevets civils et militaires du pays. Yves Bonnet ne flanche pas et décide, en relation étroite avec François Mitterrand, de l'expulsion de quarante-sept diplomates soviétiques. Quelques mois plus tard, quatre jours après le sanglant attentat anti-turc d'Orly, il démantèle le réseau de l'ASALA en France.

Yves Bonnet lance une coopération internationale tous azimuts, multipliant les contacts avec les services de renseignements britanniques, américains, israéliens, syriens, irakiens, palestiniens, n'hésitant pas à collaborer avec Abou lyad et avec Georges Habache. Grâce à ses « relations particulières », c'est lui qui, au printemps 1985, obtient la libération de Gilles Sydney Pérolles, le fils de Gilles Perrault, enlevé au Liban. Mais Yves Bonnet dérange : il obtient trop de succès, répugne à transformer la DST en officine de renseignements « personnels ». Et, en juillet 1985, il est évincé...

Écrit au vitriol, riche en révélations, Contre-espionnage est un livre événement sur le monde du renseignement.

Haut de page

 

BURDAN Daniel

DST

Neuf ans à la division antiterroriste

ROBERT LAFFONT - 1990

 

Pour la première fois, un agent de terrain de la DST livre les secrets et les clés de quelques-unes des affaires les plus importantes et des attentats les plus meurtriers de ces dernières années.

 

Comment devient-on "antiterroriste" ? En quoi consiste cette activité ? Quelles sont les sources d'information, et quelles sont les méthodes employées ? C'est ce que révèle Daniel Burdan.

Chargé de dépister et de "piéger" les groupements terroristes téléguidés et financés notamment par la Syrie, l'Iran et la Libye, il vit la série d'attentats qui, de 1932 à 1986, ont ensanglanté la capitale. Et où l’on retrouve le mystérieux Carlos et l'impitoyable Abou Nidal.

 

A l'occasion de ces affaires, l’auteur se rend compte que l'activité antiterroriste suscite rivalités internes et guerre des polices ou des services : la DGSE, la DST, la police criminelle, la gendarmerie nationale... et depuis peu la cellule antiterroriste de l'Élysée s'épient, se jalousent et se disputent les "clients ».

Et c'est bien pour avoir répondu à l'appel de sirènes concurrentes que Daniel Burdan, en pleine manipulation d'une "source" haut placée, a signé son arrêt de mort… professionnelle et décidé par là même d'écrire ce livre.

 

Si la guerre froide est finie, celle que se livrent les terroristes ou preneurs d'otages et les services secrets ne semble pas terminée. L'auteur s'est trouvé mêlé intimement aux épisodes les plus spectaculaires de cette guerre.

Haut de page

 

CHALET Marcel, WOLTON Thierry

LES VISITEURS DE L’OMBRE

L’ancien grand patron de la D.S.T.

GRASSET - 1990

Marcel Chalet est l'homme de tous les secrets.

Une carrière entière à la DST, le contre-espionnage français, en fait le grand témoin des coulisses de notre histoire : de la neutralisation des agents de la Gestapo, en 1945, à la lutte contre le terrorisme, en passant par la guerre d'Algérie et la chasse aux taupes dans les hautes sphères de l'État.

Considéré comme un maître contre-espion, Marcel Chalet a également eu l'insigne honneur de diriger la plus importante affaire d'espionnage de l'après-guerre : « Farewell », nom de code d'un très haut responsable du KGB qui a livré à la France les documents les plus secrets jamais parvenus à l'Ouest.

Les Visiteurs de l'ombre dévoilent ces affaires mal connues ou ignorées et, au-delà, la face cachée de la vie politique française. Dans un monde en plein bouleversement, les Visiteurs de l’ombre offrent encore une réflexion majeure sur les défis auxquels doivent faire face les démocraties.

Haut de page

 

CHARPIER Frédéric

La CIA en France : 60 ans d'ingérence dans les affaires françaises

SEUIL - 2008

Depuis sa création en 1947, la CIA n'a cessé d'intervenir en France. Pendant soixante ans, des dizaines d'agents américains, agissant le plus souvent sous couverture officielle, ont mené dans l'hexagone d'innombrables opérations clandestines, infiltrant, finançant et manipulant des syndicats, des partis politiques, des fondations, des instituts, des agences de presse. des journaux ou encore des associations culturelles.

La CIA est parvenue à pénétrer la haute administration, le monde universitaire et intellectuel, et à surveiller étroitement la recherche nucléaire et aéronautique française.

Aujourd'hui, la CIA poursuit ses activités, plus discrètement, dans le domaine de l'espionnage industriel. Après une longue et délicate enquête. menée dans les coulisses du renseignement français et américain, La CIA en France lève le voile sur ce tabou que constitue l'intervention clandestine des Etats-Unis dans l'hexagone.

Nourrie de témoignages inédits et d'archives officielles, ce livre retrace plus d'un demi-siècle d'opérations secrètes et met en scène les acteurs de cette politique ininterrompue d'ingérence.

Haut de page

CHEBARCHINE Léonid Vladimirovitch

A propos de la vie du chef de la Recherche

Mémoires

EDITIONS RELATIONS INTERNATIONALES - Moscou - 1994

 

L’auteur qui a commandé la Première Direction du KGB ( Recherche extérieure ) de 1989 à 1991 parle en détail de son activité.

 

Les thèmes du travail clandestin, des liaisons avec les postes à l’étranger, l’acquisition de l’information, la recherche illégale, se déroulent sur fond de crise du Pouvoir et de la Société ( soviétique ) qui concerne aussi la Recherche.

 

Le putsch d’Août, et son influence sur la carrière de l’auteur sont décrits de façon dramatique.

Haut de page

 

CHIRONINE Vyatcheslav

KGB-TsROu – KGB-CIA 

Les ressorts secrets de la Perestroïka

EDITIONS YAGOUAR – Moscou - 1997

 

Le général-major Vyatcheslav Chironine a travaillé pendant 33 ans dans les organes de sécurité de l’URSS, et durant les dernières années de la Russie.

 

Il a dirigé l’un des Centres analytiques du KGB, la Direction « A » ; il fut l’adjoint au chef du contre-espionnage soviétique, puis fut consultant auprès de dirigeants comme Fedortchouk, Tchebrikov, Bakatine, Stepachine.

 

Il a servi dans tous les « points brûlants », qu’ont été l’Afghanistan, les pays du Caucase, l’Asie Centrale, et aussi, à l’époque de la Perestroïka, dans les « points chauds » comme les Pays Baltiques en 1990-1991.

 

Le livre traite de tous ces évènements, et expose les causes de l’effondrement de l’Union Soviétique et des ressorts secrets de la Perestroïka, de l’activité secrète de la CIA et des autres services secrets occidentaux contre l’URSS.

Haut de page

 

COLBY William

30 ANS DE C.I.A. - LIVRE DE POCHE - 1981

Patron de la C.I.A. chassé par Gerald Ford, William Colby lève le voile sur 30 ans d'espionnage américain.

30 ANS DE C.I.A. : un témoignage exceptionnel sur les grands événements politiques qui ont marqué notre temps : . la guerre froide, . l'action de la C.I.A. contre les communistes en Italie, Kennedy contre Castro, la Baie des Cochons, le Watergate, . le Chili ...

Haut de page

 

DANINOS Franck

CIA une histoire politique 1947-2007

éd. Tallandier

Le soixantième anniversaire de la CIA est l’occasion de se plonger dans l’histoire du plus célèbre des services de renseignement. Et de faire la part entre mythes et réalité. Fourmillant d’anecdotes, ce livre retrace l’histoire de la CIA depuis ses racines les plus anciennes jusqu’à l’époque actuelle. Il met l’accent sur l’évolution de son image, son rôle politique et ses liens avec la Maison Blanche, à l’aune des archives récemment déclassifiées. Celles-ci éclairent de nombreux épisodes de la guerre froide, comme les opérations secrètes sous le sol de Berlin ou les connexions avec d’anciens nazis, tel Adolf Eichmann.

Haut de page
DENOËL Yvonnick

LE LIVRE NOIR DE LA CIA

–Présenté par Gordon Thomas

Assassinats de dirigeants étrangers, coups d’État, trafic d’armes et de drogues, soutien à des groupes terroristes ou à d’anciens nazis, détentions abusives et tortures, expérimentations d’armes chimiques…

Depuis sa création, la CIA n’a cessé de multiplier les infractions à la loi. Elle déclassifie une partie de ses archives allant jusqu'en 1973, arguant que les dérapages de la guerre froide sont aujourd’hui révolus.

Ce livre montre qu’il n’en est rien. Pour la première fois, cet ouvrage dresse un bilan aussi exhaustif que possible des méthodes douteuses de l’Agence, des origines à nos jours. Il reproduit les archives permettant d’approcher la vérité : témoignages d’acteurs directs, mémos confidentiels, rapports de commissions d’enquête.

On trouve ici de nombreuses anecdotes inédites sur des épisodes que l’on croit connaître (comme l’assassinat d’Allende au Chili ou les tentatives de meurtre contre Fidel Castro), mais aussi des révélations sur les activités plus ou moins adroites de la CIA en France.

On apprendra enfin le rôle exact de l’Agence dans les trafics de drogue, la finance internationale ou l’essor d’Al Qaïda.

Au total, plus de vingt dossiers explosifs forment l’image la plus complète de cette sombre histoire.

Haut de page
DIETL Wilhelm

ESPIONNES

Nouveau Monde Editions - 2008

- histoires d’agents secrètes de la DGSE, de la CIA, du M15, du Mossad et de la Stasi . Dès qu'on aborde le sujet des femmes agents secrets, les noms de Mata Hari ou Christine Keeler viennent à l'esprit. Pourtant ces femmes n’ont pas été de vraies espionnes : elles ont juste servi d’appât sexuel dans de grandes affaires d’espionnage.

La réalité des espionnes est toute autre. Dominique Prieur, l’agent secrète de la DGSE, Stella Rimington, la chef du MI5 britannique ou Marita Lorenz, l’espionne de Fidel Castro au sein des services américains, ont toutes mené des carrières bien plus discrètes mais aussi, plus passionnantes.

Durant des années, Wilhelm Dietl, l’un des experts allemands du renseignement, a rencontré d’anciennes espionnes, parfois encore actives, et leur a demandé de raconter leur vie.

Ces témoignages, très divers, convergent sur un point : que ce soit par instinct, par ruse ou par connaissance du terrain, les femmes agents secrets parviennent plus souvent à leur but que les hommes.

Les nouvelles Jane Bond remportent souvent plus de succès que leurs collègues masculins. L’auteur nous ouvre les portes du monde caché de ces femmes travaillant au sein de la DGSE, de la CIA, du MI5, du KGB, du Mossad ou de la Stasi. Il nous révèle leurs discrètes victoires mais aussi leurs échecs, les histoires d’amour teintées d’amertume et les odieuses trahisons.

Le voile de mystère qui flottait sur ces mythes féminins est désormais levé. Traduit de l’allemand par Nadège Marguerite.

Haut de page
FEDOROVSKI Vladimir

LE ROMAN DE L'ESPIONNAGE

Ed du Rocher - 2011

Présentation de l'éditeur : Le XXe siècle fut le siècle de l'espionnage. Sorge, les "cinq de Cambridge", Farewell, le colonel Boris... Ces personnages de l'ombre, figures mythiques du renseignement, ont changé le cours de l'Histoire. Quel fut leur rôle pendant la révolution russe, la Deuxième Guerre mondiale, et surtout pendant la guerre froide ? Quelle était la stratégie secrète de Gorbatchev lors de la chute du mur de Berlin ? Comment la "taupe" du KGB a-t-elle saboté le coup d'Etat de Moscou qui sonna, il y a vingt ans, en août 1991, le glas de l'URSS ? Pour la première fois, Vladimir Fédorovski, qui fut au centre des événements majeurs du XXe siècle, notamment comme promoteur de la perestroïka, dévoile les faces cachées de cette période charnière. Document historique inédit, Le Roman de l'espionnage est aussi un livre d'actualité : Poutine, ancien espion, y apparaît tel un James Bond dirigeant la Russie d'aujourd'hui avec les méthodes des services secrets, et Anna Chapman y fait figure de Mata Hari des temps modernes pénétrant l'Administration américaine. Mais ces pages invitent également le lecteur à l'évasion, car la vie trépidante de ces agents secrets fut marquée par la recherche de l'amour absolu, au-delà des machinations d'Etat, des déchirements psychologiques et de l'ivresse du pouvoir...

Biographie de l'auteur: Vladimir Fédorovski, l'écrivain d'origine russe le plus édité en France, publie ici son vingt-septième ouvrage. Ses livres, écrits en français, ont reçu huit prix littéraires (notamment Le Roman de Saint-Pétersbourg et Le Roman du Kremlin). Il dirige aux éditions du Rocher la collection emblématique "Le roman des lieux et destins magiques".

Haut de page

FEKLISSOV Alexandre, avec Sergueï KOSTINE  

CONFESSION D'UN AGENT SOVIETIQUE - Ed.du ROCHER - 1999

 

À quatre-vingt-cinq ans, le colonel Alexandre Feklissov est l'un des derniers survivants de l'époque héroïque de la première direction principale du KGB (renseignements extérieurs).

 

Refusant d'emporter la vérité dans la tombe, et voulant rendre hommage aux hommes avec qui il a défendu ses idéaux, il raconte la formidable épopée du Renseignement dont il a été tantôt un témoin privilégié, tantôt un acteur de premier plan.

 

Et les affaires sur lesquelles il fait la lumière le prouvent: Julius Rosenberg, dont il a été l'agent traitant et qui fut, des dix-sept agents qu'il a contrôlés, le seul à devenir avant tout un ami; le rôle joué par le physicien Klaus Fuchs dans l'acquisition du secret de la bombe atomique par les Soviétiques; et enfin la période de tension intense de la crise des missiles cubains en 1962, laquelle il a servi d'intermédiaire entre Khrouchtchev et Kennedy lors des négociations secrètes, et dont il raconte heure par heure les péripéties.

Haut de page

 

MELNIK Constantin

De Gaulle, les services secrets et l'Algérie

Ed. nouveau monde 2010

Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec « intelligence » les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée ? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ?

Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'État, désigné par la presse de cette époque comme « un des hommes les plus influents de France ». Auteur de plusieurs récits romancés, il tombe aujourd'hui le masque, pour livrer toute sa vérité. Il raconte les exploits du SDECE infiltrant le FLN, les écoutes téléphoniques du président tunisien Bourguiba, les opérations du service « action », mais aussi l'ouverture de négociations secrètes avec le FLN, bien avant les accords d'Évian.


Gaulliste de raison, « débarqué » sans ménagement ni parachute en 1962, Constantin Melnik s'exprime sans langue de bois sur les ineffables « compagnons » du Général, un entourage qu'il décrit avec férocité comme versant, en temps de crise, dans la tragi-comédie.


Mal entouré, dédaignant l'apport des « services », l'ancien chef de la France libre aurait-il, en fin de compte, échoué en Algérie ? L'issue tardive du conflit algérien est-elle la face sombre du lumineux 18 juin ?


Le témoignage de Constantin Melnik est pour la première fois soumis à la critique d'historiens, qui ont confronté son récit aux archives de Michel Debré (Olivier Forcade) et qui l'interrogent sans complaisance en s'appuyant sur des travaux universitaires récents (Sébastien Laurent).


Jugement impitoyable sur le pouvoir en France, De Gaulle, les services secrets et l'Algérie est un ouvrage novateur, tant par sa forme historique que par son contenu abrasif.

Haut de page

FREEMANTEL Brian

La C.I.A.

Les secrets de l’honorable compagnie - PLON - 1983

S'adressant aux responsables de la CIA, le président Kennedy pouvait dire : "Si l'on proclame bruyamment vos échecs, vos succès restent dans l'ombre." Il en est toujours ainsi des services secrets mais il est vrai qu'avec la CIA les choses prennent une dimension exceptionnelle.

Régulièrement, l'opinion américaine et internationale s'indigne en apprenant jusqu’à quelles extrémités la CIA peut aller pour accomplir ce qu'elle considère comme son devoir pour la défense des États-Unis.

 

N'a-t-elle pas fomenté des troubles et des complots dans les pays qu'elle considère comme hostiles ?

N'a-t-elle pas tenté d'assassiner Nasser et Fidel Castro ?

N'a-t-elle pas réussi à liquider Lumumba ?

N'a-t-elle pas testé des drogues qui entraînèrent la mort au cours d'expériences de contrôle mental ?

Et quelle est sa part de responsabilité dans l'échec américain au Vietnam comme dans le scandale du Watergate ?

 

Pourtant, l'un des chefs de la CIA déclare: "Le pays doit nous croire sur parole quand nous disons que nous sommes, nous aussi, des hommes honorables dévoués à son service."

En ouvrant les dossiers souvent explosifs de la CIA, Brian Freemantle explique en détail comment l'Agence a pu être amenée à interpréter et, parfois, à fausser son rôle dans les années 70.

Mais, au-delà de ces révélations, il montre que les succès demeurés discrets de 1a CIA surpassent largement ses échecs retentissants.

 

Comme le dit un officier des services secrets : " Pensez à la CIA comme vous auriez pensé à un vaccin qui vous protège d'une maladie mortelle. La vaccination vous fera probablement mal et vous rendra malade pendant quelques jours, mais le fait est qu'elle vous est indispensable pour survivre. C'est pourquoi l'Amérique a besoin de la CIA ".

 

Voir Extraits

Haut de page

 

GIMPEL Erich

MA VIE D’ESPION - ARTHAUD - 1956

 

En 1935, un jeune Allemand s'embarque pour l’Amérique du Sud. En 1955, cet homme touche à nouveau le sol natal, retrouve l'odeur des arbres, le visage des femmes.

Vingt ans : une vie d'espion.

Erich Gimpel n'a pas voulu cette vie. Mais la guerre l'a choisi, comme elle a choisi des millions d'êtres, pour les tâches les plus difficiles les plus dangereuses. Après avoir utilisé ses services en Amérique du Sud, les Services secrets allemands « récupérèrent » Gimpel, grâce à un échange de prisonniers.

Un espion se fabrique et, pour cette fabrication, l’Allemagne est fort bien outillée. Mission en Espagne, mission en Norvège ; Gimpel réussit trop bien et on place en lui des espoirs de plus en plus écrasants.

Les années passent. A moins d'un miracle l'Allemagne glisse inexorablement à la catastrophe. Il faut atteindre l'Amérique où l’on prépare l'arme définitive que sera la bombe atomique, Gimpel, en sous-marin, parviendra après 46 jours jusqu'aux côtes américaines. Mais il ne foulera pas longtemps le sol des États-Unis. Arrêté, condamné à mort puis gracié, il passera dix ans dans les prisons, jusqu'à ce qu'enfin il retrouve la terre de son enfance et la paix des matins oubliés.

Haut de page

 

GONZALES-MATA Luis Manuel

CYGNE

Mémoires d'un agent secret - GRASSET - 1976

Luis Manuel Gonzalez-Mata, pendant vingt ans collaborateur direct du colonel Blanco, chef des services secrets franquistes, a été aux premières loges de l'espionnage international. En liaison constante avec des services européens, la C.IA et la D.I.A. américaines, il s'est trouvé personnellement mêlé à la plupart des grandes et petites affaires de l'après-guerre.

La vérité sur l'affaire Ben Barka, sur l'assassinat de Khidder, ou deelgado; les dessous de l'indépendance du Maroc, de la guerre d'Algérie, de l'affaire Oufkir; des révélations sur le rôle de l'espion Guillaume, le familier de Willy Brandt; des informations inédites sur l'action des États-Unis en Amérique centrale... : tout est dit dans ce livre étonnant où l'on découvrira la face d'ombre de l'histoire de ce temps. D'autant qu'il peut se lire aussi comme un fabuleux roman d'aventures.

Luis Manuel Gonzalez-Mata raconte comment, chef de la police secrète du gouvernement de Saint-Domingue après l'assassinat de Trujillo, il anima une étrange course au trésor derrière les six cent quarante millions de dollars emportés par la famille Trujillo en fuite.

Il révèle qu'en mai 68, envoyé à Paris pour noyauter les mouvements gauchistes, il devint très vite l'homme de confiance de certains leaders étudiants.

A travers ses échecs et ses espoirs, la prison et les épreuves, les folles déambulations dans un monde insoupçonné, c'est la vraie vie d'un agent secret d'aujourd'hui qui se déroule sous nos yeux.

Haut de page

 

GUISNEL Jean et VIOLET Bernard

SERVICES SECRETS

Le pouvoir et les services de renseignements sous François Mitterand Ed.LA DECOUVERTE – Enquêtes - 1988

Révélation: l'affaire des espions d'Ariane est un montage de la DST.

Révélation: une liste et les adresses personnelles de dizaines d'officiers de l'espionnage français est accessible au premier venu.

 

Révélation: le contenu du fameux " Rapport Schmelck " sur les écoutes téléphoniques illégales, enterré depuis 1982.

Ces révélations et bien d'autres, on les trouvera détaillées, preuves à l'appui, dans ce livre explosif, résultat de deux années d'enquête consacrée aux rapports - secrets, trop secrets - entre le pouvoir et les services de renseignements.

Le gouvernement qui prétend les diriger, l'Élysée que leurs chefs fréquentent, exercent-ils l'indispensable contrôle sur leurs activités? Le Parlement, la justice, la presse usent-ils pleinement de leur droit de regard? Quant au citoyen qui ne s'intéresse trop souvent qu'aux coups d'éclat médiatisés, il ignore les méthodes et les buts de la nébuleuse du renseignement.

Ce livre a pour but de l'éclairer, et le coup de projecteur est cru...

Grâce à une étude détaillée des différents acteurs de cette nébuleuse - des Renseignements généraux aux réseaux parallèles, en passant par la DGSE, la DST ou le SGDN -, les auteurs montrent que les services passent une bonne part de leur énergie à se combattre les uns les autres et à monter coups tordus et " affaires " en tous genres. Et que la paranoïa et le culte du secret les mènent parfois à d'inquiétants dérapages.

Mais ils montrent aussi que la DGSE, la DST et les autres mènent tout au long de l'année des opérations longues, ardues et réussies.

Et que bien d'autres services peu connus informent les dirigeants du pays ou agissent dans l'ombre: à travers des affaires inédites, des histoires et des confidences recueillies au coeur de l'État et auprès des acteurs eux-mêmes. Ce livre explique leurs rôles et la manière dont ils tissent méticuleusement leur toile sur la France, et parfois à l'étranger...

Jean Guisnel, né en 1951, ancien auditeur de l'institut des Hautes Études de Défense nationale est journaliste à Libération depuis 1973. Au service politique, il y suit depuis 1984 les questions de défense

Bernard Violet, né en 1949, journaliste " free-lance " ( indépendant ), a été reporter pendant douze ans à FR3, puis à TF1 au service « Enquêtes et reportage». Il est l'auteur du livre : L'affaire Nut, mort d'un agent secret.

Haut de page

 

HOY Claire et OSTROVSKY Victor

MOSSAD

Un agent des services secrets israéliens parle - PRESSES DE LA CITE - 1990

Ce livre a une histoire. Le 12 septembre 1990, répondant à une requête de l'État d'Israël, un juge de New York estima qu'il devait être interdit à la vente sur tout le territoire des États-unis.

 

Selon le gouvernement de Tel-Aviv, l'ouvrage, écrit par un ex-agent des services secrets israéliens, "disséminait des informations hautement confidentielles, susceptibles de mettre en péril les vies de plusieurs personnes employées par l'État d'Israël".

C'était la première fois dans l'histoire des États-unis qu'une puissance étrangère obtenait l'interdiction d'un livre. Les partisans de la liberté d'expression se réjouirent donc lorsque ce jugement exorbitant rut repoussé en appel.

 

L'accueil des lecteurs américains fut triomphal. Il faut dire que les révélations abondent dans le livre. Et qu'elles font mal.

 

Israël a bien sûr accusé Victor Ostrovsky d'être un traître à son pays. "Les idéaux pervertis que j'ai rencontrés dans l'organisation du Mossad, joints à la cupidité, la soif de pouvoir et le manque absolu de respect pour la vie humaine de ses dirigeants, m'ont incité à publier ce témoignage, répond-il. C'est par amour pour un Israël juste et libre que je raconte ma vie sans détour, et que j'ose affronter ceux qui ont pris la responsabilité de transformer le rêve sioniste en cauchemar.

 

" Qui a tort? Qui a raison? Au lecteur de juger. Sur pièces.

Haut de page

 

KOSTINE Sergueï  

BONJOUR FAREWELL

La vérité sur la taupe française du KGB -  ROBERT LAFFONT - 1997

Brillant étudiant dans une école technique de haut niveau, grand sportif, père de famille modèle, Vladimir Ippolitovitch Vetrov a le profil type du bon espion.

 

Rapidement recruté par le KGB, il opère d'abord en France, avec brio, puis au Canada, avant d'être affecté à un poste d'analyste qui lui permet de faire le tour complet du renseignement technologique soviétique. - … -

 

Vetrov décide de faire le saut: au printemps 1980, il contacte le contre-espionnage français, la DST.

 

L'aventure commence. Vetrov devient Farewell.

 

A la barbe du KGB tout puissant, Farewell fournit aux Occidentaux la preuve que l'URSS n'ignore rien de leurs armes les plus sophistiquées; il donne aussi les noms, pays par pays, des agents travaillant pour elle - … -

 

En février 1982, il tente de tuer sa maîtresse et abat un témoin de la scène.

 

Jugé et condamné à quinze ans de prison, il se retrouve au goulag, - … -

 

C'est là que ses activités d'espionnage sont reconstituées par les têtes chercheuses du KGB.

Haut de page

 

LACOSTE Pierre

AMIRAL LACOSTE

Avec la collaboration d ‘Alain-Gilles Hinella

Un amiral au secret - FLAMMARION - 1997

« 10 juillet 1985. Le sabotage du Rainbow -Warrior, le bateau du mouvement écologiste Greenpeace, cause la mort d'un photographe, membre de l'expédition. Le bateau gît sur le flanc dans le port d'Auckland. [...] Ainsi commence ce qui allait devenir l'un des plus grands scandales du moment, impliquant la DGSE, et pour cause, puisqu'elle avait commis cet attentat. »

Pendant douze ans, souvent sollicité pour aborder ce sujet, l'amiral Lacoste s'y est toujours refusé.

En acceptant aujourd'hui de nous livrer ses souvenirs, Pierre Lacoste évoque ce drame et son passage à la DGSE, mais aussi sa philosophie de vie mûrie par cinquante ans de réflexion et d'expérience au sein d'un grand corps de l'armée ou dans différents cabinets militaires. Le renseignement, qu'il a placé au centre de cet ouvrage, permet une compréhension différente des événements de géopolitique qui ont émaillés le siècle et qui continuent de poser question.

Ce livre est le témoignage sincère d'un homme réputé pour son franc parler. Il nous livre sa propre vérité, qui s'appuie sur des faits et s'inscrit dans la permanence de convictions acquises dès l'enfance.

Haut de page

 

LEMOINE Robert

PROFESSION BARBOUZE - Ed. ALAIN LEFEUVRE - 1980

 

Un espion français dit tout…Robert LEMOINE, ancien officier du S.D.E.C.E., vient de prendre sa retraite. Il dévoile ce qu'aucun espion n'a jamais osé raconter jusqu'ici: tous les secrets des services d'espionnage français officiels et parallèles.

Le dessous des cartes d'un service qui refuse, le plus souvent, de dire son nom. La vie quotidienne des agents spéciaux, leur salaire, leurs sacrifices familiaux, la grandeur et la misère de leur profession.

Le premier, Robert LEMOINE avoue qu'il arrive aux barbouzes françaises, comme aux autres, de se salir les mains. Il démonte des magouilles financières qui portèrent sur des dizaines de milliards. Il explique pourquoi et pour qui, les bijoux de la Bégum furent volés. Il révèle enfin toute la vérité sur le meurtre de Ben Barka. Un document sans précédent !

Haut de page

 

LENOIR Jean-Pierre

UN ESPION TRÈS ORDINAIRE

L'Histoire vue du SDECE ALBIN MICHEL - 1998

I. Mon arrivée dans les services II. « Le Deuxième Bureau sonne le tocsin pour des sourds » III. La centrale s'énerve IV. Des espions partout V. Tout sauf la guerre ! VI. Les communistes noyautent la Résistance. VII. La naissance du SDECE VIII. La guerre des chefs IX. Un secret de cinquante ans X. Section trafic d'armes XI. Encore un complot gaulliste XII. Ben Barka, le SAC et la Piscine XIII. Le piège se referme XIV. KGB contre SDECE : le réseau Saphir ..  

Haut de page

 

LEVERGEOIS Pierre

J’AI CHOISI LA D.S.T.

- Souvenirs d’un inspecteur

FLAMMARION - 1978

J'ai choisi la D.S.T. constitue un document exceptionnel, au sens littéral du terme, car il est l'exception. Pour la première fois, un inspecteur de la Direction de la Surveillance du Territoire parle, raconte ses souvenirs, accumulés pendant les trente années qu'il a passées dans le service français du contre-espionnage,

Par le jeu du simple hasard, et non par idéal politique, l'auteur a accompli presque toute sa carrière dans le groupe chargé de réprimer l'espionnage soviétique en France. En évoquant de nombreuses affaires dans leurs replis les plus tortueux, affaires pour la plupart demeurées secrètes, il nous fait pénétrer au fil des pages dans un univers mystérieux, parfois sordide, tragique aussi.

Mais il n'oublie pas de souligner qu'il est peuplé d'hommes, avec leurs travers, leurs faiblesses et leurs erreurs, leurs manies et leurs vices. Un univers qui peut, à l'occasion, se montrer cruel, implacable, mais que la verve et la sensibilité de l'auteur présentent sous un aspect toujours fascinant, dont l'humour n'est pas absent, non plus que l'émotion.

Pierre Levergeois, qui a aimé son métier nous fait en même temps découvrir que lui-même et ses collègues sont eux aussi des hommes comme les autres (ou presque) et que le contre-espionnage réserve parfois des moments savoureux ou des équipées rocambolesques.

La petite histoire y trouve enfin son compte, par une foule de détails inconnus se rapportant aux affaires soviétiques, mais aussi aux affaires algériennes, polonaises, roumaines auxquelles l'auteur a participé, et la lumière est faite - entre autres - sur la tuerie de la rue Touiller qui révéla "Carlos" au monde. Pourquoi et comment ? Pierre Levergeois répond aux deux questions que le public s'est posées.

Le combat du coq pour défendre son territoire contre les entreprises illicites de l'ours soviétique, tel est le sujet de la composition originale de la couverture, due au talent du peintre russe Mikhail Chemiakin. Elle symbolise parfaitement le monde complexe et coloré que met au jour ce témoignage, ajoutant ainsi un attrait supplémentaire à ce livre, dont l'objectivité et la sincérité sont exemplaires.

Haut de page

 

MAFART Alain

CARNETS SECRETS D’UN NAGEUR DE COMBAT

- du Rainbow Warrior aux glaces de l’Arctique

ALBIN-MICHEL - 1999

C'est un homme de l'ombre, l'un de ces agents anonymes qui arment le bras secret de la France. Le monde a découvert son existence sous le nom d'Alain Turenge, l'un des " faux époux " ayant participé au sabotage du Rainbow Warrior, le navire-amiral de Greenpeace.

Une unique photo " volée " le montre dissimulant son visage. Et l'on apprendra - mais rien de plus ! - qu'il est en réalité le commandant Alain Mafart, du service Action de la DGSE, les services spéciaux français.

Après l'affaire, il replonge dans le monde du silence, dont il a aujourd'hui choisi d'émerger. Libre. Libre de dire sans amertume ce qu'il a vécu. De relater ses doutes, ses joies, aussi. Sa vie de nageur de combat, exceptionnelle de difficultés et de richesses. Ses missions clandestines, jusqu'à celle qui le conduisit pour des mois de prison et d'exil, aux antipodes.

Son récit dévoile, de l'intérieur, la genèse et la réalisation d'une opération disproportionnée, imaginée par un pouvoir politique qui n'en mesurait pas les risques.

 Grâce aux nouveaux éléments qu'apporte Alain Mafart, les derniers doutes sont dissipés sur une action qui, d'hésitations en mensonges, ne pouvait que devenir une invraisemblable " affaire d'Etat ".

Paradoxe extraordinaire, cet homme est un écologiste authentique, aimant la nature au point de ne rien tant goûter que les raids solitaires qu'il mène, des glaces de l'Arctique au soleil de l'hémisphère Sud.

Le surprenant itinéraire d'un agent secret.

Haut de page

 

MANIFICAT Patrick

PROPOUSK ! Missions derrière le rideau de fer – 1947-1989
Editions Lavauzelle - 2008


L'auteur nous relate ici, en hommage à ses camarades disparus,
l'histoire méconnue de cette formation interarmées, unique en son genre,
tapie au coeur de la Guerre Froide .
1945, l'Allemagne nazie vaincue par les Alliés, est divisée en quatre
zones d'occupation. Au centre de la zone soviétique, Berlin, la
capitale, est elle-même divisée en quatre secteurs. Pour faciliter les
communications entre les différents commandants en chef, des accords
bipartites prévoient la mise en place de missions de liaison bénéficiant
d'une liberté de circulation. Très rapidement, des tensions modifient
les relations entre les anciens alliés. Derrière le rideau de fer, les
missions militaires de liaison sont alors chargées de recueillir tout
indice d'alerte en assurant une veille permanente. Jusqu'en 1990 et en
coopération très étroite avec les missions équivalentes britannique et
américaine, des équipages de la Mission Militaire Française de Liaison
près le Haut Commandement Soviétique à Potsdam les quelques dizaines de
militaires des armées de Terre et de l'Air vont sillonner le territoire
de l'Allemagne de l'Est en ouvrant tout grands leurs yeux et leurs
oreilles. Une seule règle : ne pas se faire prendre. De nombreux
incidents vont émailler la vie quotidienne de ces « missionnaires » très
particuliers, porteurs d'un curieux document dénommé « PROPOUSK » -
laissez-passer russe - car les Soviétiques et les Allemands de l'Est ont
mis sur pied un redoutable système de surveillance disposant de gros
moyens techniques et faisant appel à des milliers d'hommes des forces du
Pacte de Varsovie, et surtout à l'omniprésente STASI. Face à ce
dispositif, le jeu du chat et de la souris va devenir de plus en plus
périlleux. Il sera même mortel . Les droits d'auteur de cet ouvrage sont
reversés à l'Amicale des Anciens de la MMFL.

Haut de page

MARION Pierre

LA MISSION IMPOSSIBLE

A la tête des Services Secrets

CALMANN-LEVY - 1991

Nommé par François Mitterrand au début de son premier septennat. Pierre Marion a dirigé pendant dix-sept mois les Services Secrets français. Dans ce livre-choc, il rompt le silence et raconte son aventure. Pierre Marion décrit les conditions de sa nomination, la découverte des surprenantes faiblesses du SDECE, la bataille qu'il a dû mener contre les autres administrations et certains ministres pour réformer nos Services Secrets, les résistances et les intérêts qui l'ont empêché - faute du soutien du chef de l'État - de remplir sa mission.

C'est la première fois que le responsable au plus haut niveau de la DGSE parle d'une façon concrète, au jour le jour, parfois heure par heure, de ce qu'il a vécu : le refus de coopérer de la DST, les luttes d'influences franco-françaises en Afrique, la guérilla des Services, les négociations avec les Syriens pour faire cesser le terrorisme, la question du recours aux « neutralisations »...

C'est dire que ce grand document va très au-delà du récit d'une aventure personnelle. A travers son témoignage, Pierre Marion dénonce les insuffisances qui interdisent à la « fonction secrète » de jouer pleinement son rôle en France, plaide pour une stratégie forte contre les menaces terroristes et appelle de ses vœux une revalorisation des Services Secrets tant aux yeux de l'opinion qu'au sein de l'appareil d'État.

Haut de page

 

MARION Pierre

PIERRE MARION

Mémoires de l’ombre - FLAMMARION - 1999

Pas de doute, Pierre Marion est un personnage hors du commun, un homme qui s'exprime sans tabou sur des sujets d'une actualité brûlante !

Ancien élève de l'école polytechnique, au fait de tous les secrets de la République, il déborde de personnalité et refuse le parler faux. Ce presque octogénaire alerte a fait toute sa carrière dans l'aéronautique : Air France, Aérospatiale, Aéroports de Paris. En 1981, à la demande de François Mitterrand, il a pris les rênes de l'espionnage français en devenant patron de la DGSE. Aujourd'hui en retraite, il pose un regard lucide sur sa vie et le monde qu'il a connu. Expert des relations internationales et du renseignement, il livre dans ces Mémoires de l'ombre des souvenirs de haut vol.

De sa campagne de France en Mai-Juin 1940 à ses actions dans l'aviation civile, il raconte avec force détails l'évolution d'un monde chaotique. Et relate tous les moments forts de son passage à la tête de l'espionnage français. Avec précision et vivacité, il brosse, entre autres, les portraits cruels de personnalités troublantes comme Charles Hernu et François Mitterrand. « Le souverain usé », comme il l'appelle, l'a en effet toujours abusé. Un règne du mensonge qui a conduit Pierre Marion à démissionner, préférant se retirer plutôt que d'accepter des missions douteuses.

Fourmillant d'anecdotes et de révélations.

Haut de page

 

MELNIK Constantin

De Gaulle, les services secrets et l'Algérie

Ed. nouveau monde 2010

Le général de Gaulle a-t-il utilisé avec « intelligence » les services secrets français, après son retour au pouvoir en 1958 ? La guerre d'Algérie aurait-elle pu être abrégée ? Le terrorisme de l'OAS aurait-il pu être neutralisé à temps ?

Un acteur capital a suivi au quotidien cette tragédie. Conseiller pour la sécurité et le renseignement à Matignon de 1959 à 1962, Constantin Melnik était au coeur du secret d'État, désigné par la presse de cette époque comme « un des hommes les plus influents de France ». Auteur de plusieurs récits romancés, il tombe aujourd'hui le masque, pour livrer toute sa vérité. Il raconte les exploits du SDECE infiltrant le FLN, les écoutes téléphoniques du président tunisien Bourguiba, les opérations du service « action », mais aussi l'ouverture de négociations secrètes avec le FLN, bien avant les accords d'Évian.


Gaulliste de raison, « débarqué » sans ménagement ni parachute en 1962, Constantin Melnik s'exprime sans langue de bois sur les ineffables « compagnons » du Général, un entourage qu'il décrit avec férocité comme versant, en temps de crise, dans la tragi-comédie.


Mal entouré, dédaignant l'apport des « services », l'ancien chef de la France libre aurait-il, en fin de compte, échoué en Algérie ? L'issue tardive du conflit algérien est-elle la face sombre du lumineux 18 juin ?


Le témoignage de Constantin Melnik est pour la première fois soumis à la critique d'historiens, qui ont confronté son récit aux archives de Michel Debré (Olivier Forcade) et qui l'interrogent sans complaisance en s'appuyant sur des travaux universitaires récents (Sébastien Laurent).


Jugement impitoyable sur le pouvoir en France, De Gaulle, les services secrets et l'Algérie est un ouvrage novateur, tant par sa forme historique que par son contenu abrasif.

Haut de page
MERLEN Eric, PLOQUIN Frédéric

CARNETS INTIMES DE LA DST

Fayard - 2003

L'homme qui se livre ici, après les délais de silence réglementaires, s'appelle Raymond Nart.

Il a passé trente ans dans le service le plus secret de la police française, la DST, dont il est la mémoire.

Respecté au-delà de nos frontières dans les milieux du contre-espionnage, il nous ouvre ses carnets intimes et jette un regard très personnel sur la façon dont les hommes politiques ont cohabité avec la DST, depuis l'affaire des micros du Canard enchaîné, jusqu'à celle du « vrai-faux » passeport commandé par Charles Pasqua, en passant par la méfiance excessive de François Mitterrand à l'égard de ce service.

Le lecteur apprendra dans ce livre comment la DST voyait le KGB depuis ses lucarnes. Comment elle a tenté de lever le mystère Charles Hernu et recruté l'une des plus importantes " taupes " soviétiques que la guerre froide ait connues. Comment elle a sonorisé l'ambassade d'Iran à Paris, libéré des otages en Bosnie ou au Daguestan, coincé le colonel Kadhafi. Comment elle s'est retrouvée aux premières loges de la lutte contre le terrorisme, traquant Carlos et négociant avec Abou Nidal, piégeant les ayatollahs de Téhéran et pourchassant les islamistes main dans la main avec Alger. Et comment elle cherche à "apprivoiser" son nouvel "ennemi" dans la guerre économique: la CIA.

Au-delà de révélations très nombreuses, ce livre, étayé par les confidences de personnalités de tous bords et de tous calibres, dévoile un monde où la trahison rivalise avec la paranoïa et le secret d'État.

Une enquête d'Éric Merlen (journaliste) et de Frédéric Ploquin (grand reporter à Marianne), loin des légendes et des idées reçues, mais aussi des récits forcément parcellaires livrés jusqu'à présent par quelques anciens directeurs.

Haut de page
MONIQUET Claude

GUERRE SECRETE

Encre d'Orient - 2011

Présentation de l'éditeur "Mes fonctions dans le renseignement, mon rôle à CNN, mon activité à la tête de l'ESISC, bref trente années d'expérience ont fait de moi un acteur privilégié de la guerre anti-terroriste. Après avoir écrit plusieurs livres consacrés au terrorisme international, au djihad et à l'islamisme, j'ai décidé cette fois de m'intéresser non à cette maladie, mais à ceux qui essayent de la soigner. Voilà pourquoi cet ouvrage porte sur les conséquences qu'ont eues les attentats du 11 septembre 2001. J'ai vu le monde changer et la sécurité évoluer comme jamais depuis l'attentat qui reste à ce jour le plus meurtrier de l'histoire. Deux guerres ouvertes ont été déclarées en Afghanistan et en Irak ; d'autres, plus larvées, ont lieu au Pakistan, au Yémen, en Somalie, en Afrique du Nord, au Sahel ou dans le Caucase. Le monde est en guerre. Il le restera longtemps. Aussi le citoyen est-il en droit de s'interroger : sommes-nous mieux protégés qu'avant le 11 septembre 2001 ? C'est à cette question que je tente d'apporter une réponse. C'est cette Guerre secrète que raconte ce livre", Claude Moniquet.

Biographie de l'auteur Claude Moniquet est né en 1958. Après une jeunesse très militante, il vit au Moyen-Orient, avant d'entamer une carrière de journaliste spécialisé dans les questions de sécurité (terrorisme, espionnage, conflits, criminalité organisée). Il bifurquera ensuite pour le monde de l'ombre et passera vingt ans, sur le terrain et sous couverture, au service de la DGSE. Après avoir quitté le service actif il sera le co-fondateur de l'ESISC, une société de renseignement privé et de conseil stratégique. Auteur d'une douzaine de livres, il se passionne pour l'histoire militaire et stratégique.

Haut de page

MORNE VERT (du) Patrick

OXYGENE - FILIPACCHI - 1987

Il ont toujours servi et peu reçu… sauf des coups et, désormais, des coups bas. Aujourd’hui, ils ont tout perdu, fors l'honneur.

Élite des élites formée française, les nageurs de combat ont donné à la guerre secrète ses plus belles palmes. Mais « l’affaire Greenpeace» a été leur chant du cygne.

On les a sacrifiés à « la raison d’Etat. Leur école de guerre d'Aspretto, en Corse, a été fermée.

Alain Mafart, le prétorien, est devenu un soldat perdu qui croupit sur un atoll du bout du mondé. Les trois équipiers de «l'Ouvéa» sont «grillés» pour l'avenir.

Pourquoi Joxe, ministre de l’Intérieur, a-t-il voulu les traquer ?

Comment Fabius a-t-il convaincu le conseiller Tricot de livrer leur identité dans son rapport officiel ?

Pourquoi sont-ils toujours, deux ans plus tard, sous le coup d'un mandat d'arrêt international

?

 

Ce livre écrit par fidélité à leurs états de service répond à ces questions déroutantes. Et à bien d'autres.

Avec « Mission Oxygène», Patrick du Morne Vert plonge dans les eaux troubles du « Service Action ». Il révèle comment la « troisième équipe» a coulé le « Rainbow Warrior».

 

Il nous fait partager l'impitoyable formation des agents secrets. Il nous entraîne à Auckland, à Beyrouth, en Amazonie et au Tchad... Mais aussi dans les coulisses, autrement minées, de Matignon et des allées du Pouvoir. Explosif !

Haut de page

 

MYAGKOV Alexis

UN OFFICIER DU KGB PARLE - Editions Albatros - 1974

 

Alexis Myagkov, 30 ans, capitaine du KGB, accompagne comme responsable de la sécurité, un groupe d'officiers soviétiques à Berlin-Ouest. Il profite de cette occasion pour passer à l'Ouest.

 

Ce sont ses souvenirs qu'il raconte dans ce livre, son enfance et son désir de rentrer dans l'armée soviétique, puis son désenchantement de la vie militaire, il ne voit alors pas d'autre solution pour quitter l'armée que de rentrer au KGB.

 

Alexis Myagkov explique sa formation d'officier au KGB et son travail en Allemagne de l'Est comme chef de la sécurité d'un régiment d'infanterie motorisé soviétique la chasse aux ennemis du peuple, les espions qu'il faut fabriquer pour prouver l'activité du service, les difficultés de la vie du militaire soviétique.

C'est le premier témoignage d'un officier du KGB sous l'ère de Brejnev.

 

Voir extrait

Haut de page

 

NAJMAN Maurice

MARCUS WOLF - L'OEIL DE BERLIN

Avec le patron des services secrets est-allemands

BALLAND - 1992

Entretiens de Maurice Najman avec le patron des services secrets est-allemands.

Pour la première fois Markus Wolf, «l'homme sans visage», le légendaire. chef du HvA, le service d'espionnage de l'ex-Allemagne de l'Est, qui servit de modèle à John Le Carré pour « Karla » , se livre tout entier.

Il raconte son enfance, la fuite face à la montée du nazisme, son adolescence à Moscou dans les années trente, à l'apogée du stalinisme, sa préparation en1942 à l'école du Komintern, ses premières missions dans le Berlin libéré des nazis, grouillant d'agents secrets de toutes nationalités.

Il dévoile comment et pourquoi s'est constituée en 1951 la première organisation d'espionnage de RDA et surtout comment il dirigea pendant plus de trente-cinq ans le service de renseignement considéré comme le plus efficace du monde.

Autobiographie « subjective » , le récit de Markus Wolf permet aussi de comprendre de l'intérieur certains des événements les plus importants de notre histoire contemporaine : la guerre froide, le blocus de Berlin en 1948, la révolte des ouvriers de RDA en 1953, le XX° congrès du PCUS, la révolution hongroise de 1956, l'érection du mur de Berlin en 1961, l'intervention des troupes du pacte de Varsovie à Prague en 1968, la victoire de Solidarnosc et le coup d'État du général Jaruzelski en Pologne.

Il éclaire d'un jour nouveau l'histoire de la perestroïka et des « révolutions douces » en Europe de l'Est et centrale.

Au cœur de ce livre, il révèle comment il a mené à bien quelques-unes des principales affaires d'espionnage de la guerre froide. Il dévoile pour la première fois les détails de l'affaire Guillaume qui fit chuter Willy Brandt en1974, les dessous de l'espionnage scientifique et ses méthodes de désinformation.

Il raconte comment il a réussi à infiltrer au plus haut niveau les institutions de l'État ouest-allemand et de l'OTAN, et ses rapports de travail avec le KGB.

On le suit dans son «jeu d'échecs à coups d'agents doubles » avec le contre-espionnage de RFA; on est avec lui à Zanzibar, à Cuba ou en Angola; on l'accompagne en Suède lors de missions ultrasecrètes. On apprend tout (ou presque) sur ses méthodes, sur la complexe personnalité de cet homme élégant et séduisant qu'on nomme partout en Occident le«maître-espion», tandis que lui continue à affirmer: «Je ne suis pas un espion.»

Maurice Najman, 43 ans, est  journaliste. Il travaille pour de nombreux quotidiens et hebdomadaires français.

Haut de page

 

NOUZILLE Vincent


DES SECRETS SI BIEN GARDéS

les dossiers de la Maison-Blanche et de la CIA sur la France et ses Présidents,  1958-1981"
FAYARD - 2009

Voici l’histoire de la Vème République comme vous ne l’avez jamais  lue. Eclairée par plusieurs milliers de documents confidentiels, issus  
essentiellement de la CIA et la Maison-Blanche, inédits pour la quasi-totalité. Les révélations ne manquent pas sur nos dirigeants - De Gaulle, Pompidou, Giscard d’Estaing, mais aussi Mitterrand, Rocard,  Defferre, Chirac…- et surtout, sur les grands évènements qui ont  marqué la vie politique française, de 1958 à 1981. 



Car les coulisses du pouvoir ont été espionnées de manière systématique par les Etats-Unis, qui voulaient tout savoir sur cette  France jugée indocile. Des informateurs ont été recrutés jusqu’au plus haut niveau. Des hommes politiques ont été choyés et soutenus, parfois  financièrement. Nombre de leaders français, de droite comme de gauche, se sont montrés curieusement loquaces, multipliant les confidences sur leurs ambitions, leurs tactiques, leurs équipes.


Cette enquête met à jour des télégrammes diplomatiques, des rapports sensibles de la CIA et du Pentagone, des accords classés «   confidentiel défense » négociés au sommet, des conversations entre  présidents et les noms de certains espions.


De la guerre d’Algérie aux ventes d’armes à la Libye, de Mai 1968 à la montée de l’Union de la gauche, de la force de frappe nucléaire aux  
campagnes électorales, de la santé des présidents aux querelles intestines des partis d’opposition, peu de choses ont échappé aux  campagnes électorales, de la santé des présidents aux querelles intestines des partis d’opposition, peu de choses ont échappé aux  Américains. Qui ont, plus d’une fois, cherché à les influencer Jusqu’à ce jour, ces secrets étaient bien gardés…

Parmi les points forts de cet ouvrage:
-les coups de pouce à de Gaulle lors de son retour au pouvoir en 1958;
-les plans confidentiels des Américains en cas d’assassinat du Général ;
-le bras de fer entre De Gaulle et ses homologues d’outre-Atlantique ;
-l’espionnage de la CIA au Quai d’Orsay et à l’Elysée, lors de la  sortie de la France du commandement intégré de l’OTAN ;
-les préparatifs de la bombe atomique française et l’obstruction  américaine sur ce sujet durant les années 60 ;
-les coulisses de Mai 1968 ;
-les dessous des élections présidentielles et législatives et les favoris des Etats-Unis;
-les contacts secrets entre les Américains et la gauche non-communiste ;
-les mensonges sur les ventes d’armes françaises à la Libye et à  Israël ;
-les confidences de Pompidou et de Giscard et leurs conversations,parfois tendues, avec les présidents américains;
-l’histoire de la coopération nucléaire secrète entre la France et les Etats-Unis entamée au début des années 70 ;
-la diplomatie parallèle française en Afrique ou dans les pays de l’Est ;
-la progression de l’Union de la gauche, la crainte des communistes et les discussions entre les Américains et François Mitterrand…

Haut de page

OCKRENT Christine - MARENCHES (de) Alexandre

DANS LE SECRET DES PRINCES - STOCK - 1986

 

" Cet homme, vous ne l'avez jamais vu ni entendu. Pas de déclaration fracassante à la télévision, de portraits enrubannés, pas de propos distillés à la presse. Ce ne sont pourtant ni la manière ni la verve qui lui font défaut. Il a longtemps exercé l'une des plus cruciales et des plus mystérieuses charges de l'État "

 : Alexandre de Marenches a dirigé pendant près de onze ans les services secrets français, sous deux présidents, Pompidou et Giscard d'Estaing.

Ses interlocuteurs d'aujourd'hui sont les présidents, les rois et les puissants qu'il accepte de conseiller.

Cette femme, tout le monde la connaît : c'est Christine Ockrent. Séduite par ce personnage hors du commun, elle a réussi à le faire parler.

Ce livre n'est donc pas plus une enquête qu'un interrogatoire : c'est un dialogue entre une grande professionnelle du journalisme et un grand professionnel du Renseignement.

Haut de page

 

OUGARTCHINSKA Roumania

KGB & Cie

A l’assaut de l’Europe - Éditions Anne CARRIERE - 2005 

Le 1er mai 2004, l'Union européenne a accueilli dix nouveaux pays ayant appartenu à l'ex-bloc soviétique. Qui sont les nouveaux politiques, hommes d'affaires, intermédiaires ressortissants de ces États, qui ont émergé depuis quinze ans et pour lesquels on déroule aujourd'hui le tapis rouge sans se soucier de leurs antécédents.

Anciens du KGB ou de tout autre service de renseignements de l'Est, oligarques, voire repris de justice à qui l'on a confié le blanchiment de l' « argent rouge », ces hommes disposent d'une armada d'avocats et de moyens princiers pour infiltrer les économies occidentales. Demain, ils prendront l'Europe d'assaut !

Journaliste, Roumiana Ougartchinska est chargée de cours au département de recherche sur les Menaces criminelles contemporaines - Institut de criminologie de Paris - Université Paris II - Panthéon-Assas, et au master d'intelligence économique de l'École internationale des sciences du traitement de l'information (EISTI). Elle a mené une enquête minutieuse et mis dans la balance sa connaissance de l'Europe de l'Est.

Haut de page

 

PACEPA Ion

HORIZONS ROUGES

Dans les coulisses de la " maison CEAUSESCU ", par l'ancien chef des services secrets roumains - PRESSES DE LA CITE - 1988

Voici une description de la dictature de Ceausescu qui rejoint et dépasse parfois celle qu'avait faite Alfred Jarry de la Poldavie d'Ubu.

Une précision s'impose toutefois : ce livre n'est pas une œuvre de fiction.

Ion Pacepa, général de l'armée roumaine, a été durant près de vingt ans le responsable suprême de la DIE, les services secrets roumains. A ce titre, il a travaillé en liaison étroite avec Nicolae Ceausescu qui, comme on le sait, fait régner dans ce petit pays une dictature de fer, avec ses côtés tragiques — la répression qui frappe durement la quasi-totalité des citoyens — et ses aspects parfaitement grotesques : le rôle que le Conducator (en italien : Duce, en allemand : Führer) a assigné à sa femme et à son fils.

Pacepa a décidé en 1978 de faire défection et de s'installer aux États-Unis. Son passage à l'Ouest a eu de multiples conséquences : le démantèlement des services secrets bien sûr, mais aussi des changements massifs dans tous les secteurs du gouvernement roumain. Quant aux Américains, ils n'ont accepté de lui accorder l'asile politique qu'après un debriefing de... quatre années. C'est dire que ce personnage singulier avait des révélations à faire.

Il les livre enfin dans ce document explosif, qui a fait sensation lors de sa parution il y a quelques mois aux États-Unis.

Haut de page

 

PAGE Bruce, KNIGHTLEY Phillip, LEITCH David

PHILBY

- L’intelligence Service aux mains d’un agent soviétique

ROBERT LAFFONT - 1968

Philby aujourd'hui

Philby, qui ne porte pas ses cinquante-cinq ans, vit maintenant à Moscou, où il est conseiller du K.G.B. pour les affaires britanniques et américaines. Il continue à suivre dans le Times les compétitions de cricket en Angleterre.

Guy Burgess est mort d'alcoolisme en août 1963 à Moscou. C’était un des plus proches et des plus anciens amis de Philby. L'amitié que Philby portait à ce play-boy de l'espionnage a été un élément déterminant de sa chute.

DonaId Maclean ce brillant diplomate, qui a livré aux Russes des secrets atomiques, a échappé de justesse au M.I.5 en 1951. Il travaille maintenant au ministère des Affaires étrangères soviétique ; sa femme vit avec Kim Philby à Moscou.

St John Philby excentrique célèbre, arabisant renommé et converti à l'Islam ; il cachait à peine son mépris pour la classe dirigeante britannique dont il était lui-même issu, Il a sans nul doute exercé sur son fils une influence considérable.

Litze Friedman la première épouse de Philby. C'était une jeune communiste autrichienne qu'il épousa en 1934. Plus âgée que Kim, elle a probablement beaucoup contribué à faire de ce jeune homme idéaliste un agent dévoué à la cause du Kremlin.

Harold Macmillan alors chef du Foreign Office, c'est lui qui a déclaré aux Communes en 1955 : "Je n'ai le raison de conclure que Philby ait à aucun moment trahi les intérêts de notre pays." Il y avait alors plus de vingt ans que Philby ne faisait que cela..

En trente ans de carrière au service du Kremlin, Philby a trahi son pays, ses collègues, ses amis, et surtout la classe dont il était issu, qui l’a formé et constamment protégé. Photographié à vingt-deux ou vingt-trois ans, Kim Philby semble l'incarnation même de la bonne bourgeoisie anglaise à laquelle il appartient. Mais derrière cette façade se dissimule un militant communiste ardent et que rien n'arrêtera.

Haut de page

 

PENKOVSKY Oleg

CARNETS D'UN AGENT SECRET

Les carnets secrets du colonel soviétique Oleg PENKOVSKY - TALLANDIER - 1966

Extrait de la préface de Constantin Melnik

Le document que vous venez d'ouvrir est littéralement explosif. Il y a deux ou trois ans, il devait dormir, estampillé de cachets « très secret » dans des coffres-forts blindés, gardé par des sentinelles en arme.

Aujourd'hui qu'il est livré à la curiosité du grand public - l'accélération de l'histoire atteint aussi l'espionnage - il a déjà servi de prétexte à de violentes escarmouches dans la guerre froide qui oppose l'U.R.S.S. et les États-Unis : sa publication en Amérique et en Grande-Bretagne a entraîné des protestations indignées des ambassadeurs soviétiques dans ces pays.

L'auteur, en effet, sort de l'ordinaire : plus que James Bond, il mérite de symboliser le prodigieux développement de l'espionnage dans les années 1960.

Colonel de l'armée rouge, officier de renseignement chevronné de son S.R., le redoutable G.R.U., Oleg Penkovsky a réalisé l'un des plus sensationnels exploits de ces dernières années. Ayant décidé spontanément de se mettre au service de l'Occident, il a réussi, pendant seize mois, à transmettre au C.I.A. américain et à l'Intelligence Service britannique, 5 000 microfilms contenant les secrets les plus jalousement gardés de la puissance la plus secrète du monde.

L'issue était prévisible. Arrêté à Moscou, en octobre 1962, le colonel Oleg Penkovsky a été jugé, condamné à mort et exécuté le 13 mai 1963.

C'est son journal qui est aujourd'hui publié à titre posthume. Conformément à ses dernières volontés : ses amis américains ont, en effet, décidé de faire éditer les réflexions personnelles, les commentaires politiques et les révélations de celui qui entrera probablement dans l'histoire comme un des plus grands espions de la deuxième moitié du XXème siècle…

Haut de page

 

PHILBY Kim

MA GUERRE SILENCIEUSE - ROBERT LAFFONT - 1968

 

Pendant près de trente ans un citoyen britannique a été l'un des agents les plus efficaces des services d'espionnage soviétiques. Cet homme s'appelle Kim Philby et vit actuellement à Moscou. II a réussi l'incroyable exploit d'être un des membres les plus importants du célèbre Intelligence Service britannique alors qu'il espionnait pour le compte des Russes.

 Comment il a réussi ce tour de force, par quels détours et quelles subtiles manœuvres il est devenu le plus grand espion de tous les temps, il le raconte dans ce livre. Plusieurs ouvrages ont paru sur lui et une équipe de journalistes anglais a brillamment révélé le mécanisme de l'Affaire Philby.

Mais pour la première fois, un agent soviétique vivant parle et raconte sa carrière, comme lui seul pouvait le faire. C'est un document unique et que les plus grands journaux du monde entier se sont arraché à prix d'or. II en vaut la peine.

Plus fort encore : certains membres des services secrets en étaient arrivés à penser que le Premier ministre Harold Wilson pouvait être un espion à la solde des Soviétiques, lesquels auraient fait supprimer son prédécesseur à la tête du Labour, Hugh Gaitskell (mort dans des conditions étranges), pour ouvrir à leur agent les portes du 10 Downing Street...

Du jamais lu. Du "Le Carré" en "Vécu".

Haut de page

 

PRIEUR Dominique

AGENT SECRETE

FAYARD -1995

Dominique Prieur a connu malgré elle la célébrité, sous le pseudonyme de Sophie Turenge.

Elle a été arrêtée avec son «faux mari» en Nouvelle-Zélande après l'attentat contre le Rainbow Warrior, le bateau de l'organisation Greenpeace, coulé dans le port d'Auckland le 10 juillet 1985.

L'affaire Greenpeace et la capture des «faux époux» Turenge, vrais agents des services secrets français, allaient déclencher une crise diplomatique majeure et provoquer en France même une véritable affaire d'Etat, entraînant la démission du ministre de la Défense, Charles Hernu.

Dominique Prieur donne ici le premier récit direct de cette incroyable mission.

Dans ce livre-vérité, elle évoque aussi son passé, sa vocation, le choix de sa carrière militaire. Premier officier féminin à appartenir au service «Action», fer de lance de la DGSE, elle apporte le témoignage d'une expérience originale au sein de ce service où l'entraînement et les missions n'étaient pas jusqu'alors accessibles aux femmes. Elle raconte enfin son procès, sa détention dans les prisons néo-zélandaises, ses deux années d'exil dans un îlot du Pacifique, les circonstances de sa libération. Le récit d'un destin exceptionnel.

Haut de page

ROCHET Jean

5 ANS A LA TËTE DE LA DST - 1967-1972

La Mission impossible - PLON - 1985

Ce livre, écrit pour servir à notre Défense, est le récit d'un combat : celui de la D.S.T., chargée du contre-espionnage en France, celui que mena pendant cinq ans son ancien directeur, le préfet Jean Rochet dont les révélations, au cours d'une émission de télévision, le 27 janvier 1971, firent grand bruit.

Il nous retrace tous les épisodes de la lutte implacable qui l'a opposé plus particulièrement au K.G.B. soviétique et à ses satellites.

Il démontre l'ampleur de la menace permanente que constituent pour la sécurité de notre pays et de l'Europe occidentale les entreprises de l'U.R.S.S. malgré « la détente ».

Il nous expose les dessous des événements de mai 1968, le détail des affaires les plus graves qu'il a eu à traiter, les moyens utilisés pour entraîner dans la trahison des responsables de haut rang, pour s'emparer de nos secrets militaires, économiques ou scientifiques, pour « noyauter » l'État, pour préparer la subversion et déclencher le terrorisme.

II dénonce la méconnaissance par les gouvernements successifs de l'acuité de ces dangers, l'indulgence scandaleuse accordée à trop de coupables et la mansuétude incroyable du Quai d'Orsay envers les diplomates espions.

Il propose, enfin, l'adoption d'un certain nombre de mesures susceptibles d'aider la D.S.T. dans l'accomplissement de son ingrate et si difficile mission, rendue trop souvent " impossible ".

Haut de page

 

SILBERZAHN Claude

AU COEUR DU SECRET - FAYARD - 1995

La DGSE est un monde à part. Secret, sulfureux, marqué par le fiasco de l'affaire Greenpeace. Directeur du Service de 1989 à 1993, le préfet Claude Silberzahn, qui l'a réformé, présente ici la Maison du boulevard Mortier sous un angle inédit: sans rien cacher de ses insuffisances, il analyse son fonctionnement et ses moyens, décrit les remèdes mis en œuvre pour pallier ses points faibles, montre comment elle compose - à travers des relations parfois houleuses - avec le monde politique et les armées pour remplir sa tâche au jour le jour.

Sans nier les échecs, il raconte les succès remportés pendant la guerre du Golfe, en Afghanistan, en Afrique, en Amérique du Sud, dans la lutte contre le terrorisme, etc. Partout, autrement dit, où la DGSE déploie ses agents pour mener des combats, meurtriers éventuellement, diplomatiques le plus souvent.

Le témoignage fera date. Pour la première fois, un grand serviteur de l'État aide ses contemporains à saisir sur le vif les raisons pour lesquelles les services secrets sont indispensables au fonctionnement d'une démocratie, mais aussi comment la DGSE et l'ensemble de la communauté française du renseignement doivent, encore et toujours, se transformer pour faire face aux défis que, déjà, nous lance le siècle à venir.

Haut de page

 

SOLDATOV Andreî et BOROGAN Irina


THE NEW NOBILITY - The Restoration of Russia's Security State and the Enduring Legacy of the KGB


The Perseus Books Group 2010


The Soviet KGB, the notorious secret police, was all-powerful, but fully under control of the Communist Party. By contrast, the Russian FSB, successor to the Soviet KGB, is solely autonomous and eludes control from even the Kremlin. Vladimir Putin, former director of the FSB and later Russian president and prime minister, made it the main secret service in Russia, permitting it to absorb two former parts of the KGB.

In The New Nobility, Andrei Soldatov and Irina Borogan document the rise of the FSB from the inside in the years from 2000–2009. They shed new light on the methods and characters of one of the most closed and secret intelligence communities in the world. They also weigh the FSB’s role as the new elite, granted material wealth, power and prestige.

They argue that a newly invented heroism, mixed with the real challenges of terrorism and corruption, has led to the creation of something very different from both the Soviet secret services and the intelligence community in developed countries around the world—and something considerably more troubling.


A relentless investigation that demonstrates how, with Putin’s rise, the KGB has taken its place ‘at the head table of power and prestige in Russia.’' -- Kirkus Reviews, July 1, 2010
'Few people are better placed than Mr. Soldatov and Ms. Borogan to write with authority on this subject... essential reading for those who hold naïve hopes about Russia's development...' -- The Wall Street Journal, September 17, 2010

Haut de page
SOUDOPLATOV Pavel 

MISSIONS SPECIALES

Mémoires du maître espion soviétique SOUDOPLATOV - SEUIL 

Peut-être vous est-il arrivé d'entendre parler de moi sous d'autres noms, le Centre, le Directeur, dont on se servait pour me désigner à l'Ouest. Le département des Missions spéciales que j'ai dirigé s'occupait des actes de sabotage, des enlèvements et de l'assassinat de nos ennemis hors de nos frontières.

 

C'était une unité particulière au sein du Service de sécurité soviétique.

 

C'est moi qui ai organisé l'assassinat de Trotski.

 

Après la guerre, j'ai continué à diriger des réseaux clandestins à l'étranger, notamment ceux qui avaient pour objectif de saboter les installations américaines et celles de l'OTAN.

 

J'ai également assumé la direction des activités de l'espionnage soviétique qui visaient à percer les secrets atomiques détenus par Robert Oppenheimer, Enrico Fermi, Klaus Fuchs et d'autres.  - ... -

Haut de page

 

STONOR SAUNDERS Frances

Qui mène la danse ? La CIA et la guerre froide culturelle..

2003 Denoël

1947 : l'Europe se relève du cataclysme de la Seconde Guerre mondiale ; la guerre froide peut commencer. Qui mène la danse ? nous fait découvrir un aspect très peu connu de la lutte d'influence qu'ont alors menée avec acharnement les Etats-Unis et l'Union soviétique sur le terrain de la vie culturelle américaine et européenne.

Frances Stonor Saunders met au jour le programme secret de propagande mis au point par la CIA, qui fit de la culture une véritable machine de guerre pour combattre le bloc soviétique et ses thuriféraires.

De considérables moyens humains et financiers furent employés pour utiliser la littérature, la musique, l'art et la presse comme armes idéologiques privilégiées en faveur des Etats-Unis. Les manipulations furent plus ou moins licites, plus ou moins apparentes de Raymond Aron à Jackson Pollock, en passant par Arthur Koestler, Ignazio Silone et Igor Stravinski, de très nombreuses personnalités du monde littéraire et artistique ont été généreusement rémunérées, utilisées par les services secrets américains, soit directement par des officiers traitants, soit par l'intermédiaire de fondations.

Cette vaste enquéte retrace l'histoire de l'élite intellectuelle en Europe et aux Etats-Unis à travers un théâtre d'ombres peuplé de personnages brillants, de fins manipulateurs et d'espions sans vergogne.

Ce livre, qui a déjà fait couler beaucoup d'encre en Angleterre, en Espagne et en Allemagne, est un document exceptionnel sur l'histoire de la guerre froide.

Haut de page
THOMAS Gordon

HISTOIRE DES SERVICES SECRETS BRITANNIQUES

2008 Nouveau Monde Editions

Comment les Anglais ont-ils organisé, il y a quelques mois, la défection d’un haut responsable iranien ? Quel est le rôle des Britanniques dans les projets d’attaque américaine contre l’Iran ? Les attentats-suicides du 7 juillet 2005 dans le métro londonien auraint-ils pu être évités ?

Voici l'histoire du renseignement au Service de Sa Majesté, des triomphes de la Seconde Guerre mondiale, des trahisons de la guerre froide, des rapports complexes avec la CIA et le Mossad, encombrants alliés.

Gordon Thomas y raconte les combats en cours contre l’islamisme et Al-Qaïda. Il n'existait pas jusqu’ici en français d’histoire globale des services secrets britanniques, les célèbres MI5 (sécurité intérieure) et MI6 (sécurité extérieure), parmi les plus vieux services secrets du monde.

L’imaginaire collectif autour de ces deux agences est incarné par le héro de Ian Fleming, James Bond, agent 007 (Prochain opus au cinéma, Quantum of Solace, ce 31 octobre.) Gordon Thomas nous montre que la réalité du renseignement « au service de Sa Majesté » peut parfois dépasser la fiction.

Voici l’histoire des triomphes de la Seconde Guerre mondiale, des trahisons de la guerre froide, des rapports complexes avec la CIA et le Mossad, encombrants alliés. L’auteur raconte les combats en cours contre l’islamisme et Al-Qaïda.

Ses nouvelles révélations sur les armes biologiques combattues par le MI6 font froid dans le dos : « bombe génétique » anti-noirs imaginée par les scientifiques d’Afrique du sud durant l’Apartheid, mort mystérieuse du Dr Kelly qui en savait trop sur certains trafics, arrivée du Polonium à Londres…

Pour la première fois après 50 ans d’investigation, Gordon Thomas accepte d’ouvrir ses archives sur les guerres secrètes du renseignement britannique. Ses sources au sein des deux agences britanniques acceptent d’évoquer des affaires intérieures. Ses contacts dans d’autres services étrangers témoignent de rapports parfois tendus dans des dossiers qui, pour certains ne sont toujours pas refermés.

Gordon Thomas a enquêté sur certaines affaires récentes et explosives : - Le rôle du MI6 dans les attaques sur les ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie. - Comment les Anglais ont organisé la défection d’un haut responsable iranien. - Les divers scandales, bien étouffés, qui ont tout récemment affecté les services britanniques. - Le rôle des Britanniques dans les projets d’attaque américaine contre l’Iran. - Les opérations du MI6 dans la lutte contre le terrorisme, l’enquête sur les attentats de Londres dont, l’épilogue judiciaire de ces derniers jours embarrasse Gordon Brown.

Traduit de l’anglais par Mickey Gaboriaud

Haut de page
THOMAS Gordon

MOSSAD – LES NOUVEAUX DEFIS

Préface d’Eric Denécé 2006 Nouveau Monde Editions

L’histoire s’accélère et le Mossad, le service secret en charge de la sécurité de l’Etat d’Israël, est sur tous les fronts.

Disparition de Yasser Arafat, situation troublée en Afghanistan et en Irak, menace nucléaire iranienne, disparition d’Ariel Sharon…

Après avoir dévoilé dans L’Histoire secrète du Mossad plus de 50 ans d’histoire du mythique service israélien, Gordon Thomas nous livre aujourd’hui le récit brûlant des combats en cours ces derniers mois contre le terrorisme international. Il nous révèle les bouleversements en cours, tels que les affrontements entre Mossad et MI6 (les services secrets anglais) ou encore une incroyable alliance entre Mossad et services secrets chinois, unis pour voler les secrets atomiques américains sans laisser la moindre trace!

Un épisode qu’il replace dans un contexte de crise récurrente des services américains, avec la récente démission du directeur de la CIA, causée par un scandale de sexe et corruption soigneusement dissimulé par l’administration Bush.

L’auteur dévoile de nouveaux théâtres et épisodes du combat contre Al Qaïda, en Europe mais aussi en Amérique du Sud (Salvador, Venezuela, Colombie). Il décrit les progrès faits par cette organisation dans l’acquisition de technologies d’armes chimiques et nucléaires.

Démontant les complicités et transferts de technologie atomique entre Chine, Pakistan, Corée du nord et Iran, il révèle les plans secrets israéliens pour détruire les installations nucléaires iraniennes en cas d’échec des négociations diplomatiques.

Enfin, après avoir raconté l’implication du Mossad dans la mort de Lady Di, Gordon Thomas raconte comment le service suit attentivement les progrès de l’enquête menée par Lord Stevens, qui prévoit de rendre son rapport public en septembre, et a d’ores et déjà averti le prince Charles de s’attendre à des « révélations choquantes ».

Haut de page
THOMAS Gordon

LES ARMES SECRETES DE LA CIA , TORTURES, MANIPULATIONS ET ARMES CHIMIQUES

Nouveau Monde Editions- 2006

« Dans la guerre contre le terrorisme, les États-Unis n’ont jamais toléré et ne tolèreront jamais la torture.» George W. Bush, 4 janvier 2006 Hélas, si… et depuis plus de cinq décennies !

Dans ce livre-choc, l’auteur révèle, preuves à l’appui, comment la CIA a développé dès le début de la guerre froide des « programmes de recherche » utilisant manipulations mentales, tortures et armes chimiques, toutes prohibées par les conventions de Genève, avec l’aide de médecins de haut niveau liés par le serment d’Hippocrate.

Des armes chimiques telles que l’anthrax ont été testées à grande échelle dès la guerre de Corée, sur l’ennemi, mais aussi sur des populations carcérales et des objecteurs de conscience.

L’existence de ces mêmes armes, attribuée à Saddam Hussein, devait pourtant justifier, des années plus tard, une guerre contre l’Irak. Les tortures et autres humiliations commises récemment dans les prisons de Guantanamo, d’Abou Ghraib et dans celles d’Europe de l’est n’ont rien d’un dérapage ponctuel lié à des circonstances exceptionnelles (elles sont d’ailleurs codifiées dans un manuel interne de la CIA reproduit ici pour la première fois).

Dès les années 1950, des cliniques nord-américaines financées par la CIA ont administré à d’innocents dépressifs, pris au hasard, des doses massives de drogues, d’électrochocs et autres traitements inhumains, à seule fin de trouver la clé du « reconditionnement mental » des ennemis des États-Unis, à l’époque les communistes.

Ce livre de révélations explosives est rendu possible par le témoignage de deux hommes-clés de la CIA, qui ont payé de leur vie leur combat contre des pratiques qu’ils réprouvaient : l’officier Bill Buckley et le scientifique Franck Olson.

L’auteur s’appuie enfin sur des centaines de documents officiels, tels que des mémos internes de la Maison Blanche des années 1970, signés… George Bush (père), Donald Rumsfeld et Dick Cheney…

Haut de page

THYRAUD de VOSJOLI Philippe

LAMIA

L’Anti-Barbouze

Ed. de l’HOMME - 1972

UN DOCUMENT IMPITOYABLE. Le 18 octobre 1963, Philippe Thyraud de Vosjoli, depuis 1951 représentant du SDECE à Washington, envoyait sa lettre de démission au général de Gaulle.

Convaincu de l'infiltration soviétique au sein des services de renseignements français et du Cabinet français, désavoué par son propre gouvernement et par une certaine presse, de Vosjoli n'avait pas d'autre choix que d'agir en solitaire.

LAMIA, nom de code de Thyraud de Vosjoli, est le récit sans fard d'un agent secret qui a servi son pays pendant vingt ans, de la Résistance jusqu'à la Ve République.

Bien plus que des souvenirs, Lamia est la dénonciation de l'intrigue, de la corruption, de l'assassinat politique, l'histoire d'un engrenage que Léon Uris allait romancer dans «Topaz», le témoignage direct et sans équivoque d'un homme meurtri qui s'est toujours refusé à devenir un barbouze.

CORRESPONDANCE INÉDITE DU GÉNÉRAL DE GAULLE

Haut de page

 

TIGHA Abdelkader – LOBJOIS Philippe

CONTRE-ESPIONNAGE ALGERIEN : NOTRE GUERRE CONTRE LES ISLAMISTES LA MEMOIRE TRAQUEE

2008 Nouveau Monde Editions

1991. La guerre contre les Groupes islamistes armés débute en Algérie. Abdelkader Tigha rejoint les services de contre-espionnage algériens. Il a 21 ans et veut servir son pays en contrant la menace des terroristes.

Torture, disparitions, escadrons de la mort, attentats... Pendant huit ans, l’horreur sera son quotidien. Huit ans de lutte dont il ne sortira pas indemne… Un frère assassiné, un autre blessé grièvement. Entre la peste et le choléra, le jeune sergent Tigha ira jusqu’au bout de ses forces avant que le dégoût ne s’empare de lui et qu’il ne décide de fuir son pays.

Poursuivi par son propre service, il se lance alors dans une course contre la montre... De Tunis à Tripoli, de Damas à Amman, les hommes du contre-espionnage algérien mettront tout en œuvre pour le récupérer. Leur raison ? Tigha en sait trop. Trop sur les manipulations de son ancien service durant leur guerre contre les islamistes. Trop sur les escadrons de la mort, sur les disparitions d’innocents, sur la mort des moines de Tibbherine...

En Thaïlande, les services secrets français le reçoivent et prennent son témoignage mais l’abandonnent aussitôt sur la pression d’Alger. Victime d’une manipulation, Abdelkader Tigha fera trois ans de prison en Thaïlande.

Enfin libre, il écrit aujourd’hui l’histoire authentique d’un homme traqué qui n’a plus rien à perdre sinon la vie.

Contre-espionnage algérien offre une plongée à couper le souffle dans les coups tordus de la guerre civile algérienne.

Haut de page
TOMLINSON Richard

Le vrai ex-agent secret UKA/7 s'appelle Richard Tomlinson. Il faisait partie du MI6, les vrais services secrets britanniques auxquels est censé appartenir le fictif James Bond 007. Dans une histoire où la réalité dépasse la fiction, Richard Tomlinson raconte comment une grosse machine étatique met tout en œuvre pour tenter de broyer un individu en dépensant des sommes faramineuses sans rendre de comptes à personne. Le MI6 a trompé les services secrets amis en leur présentant Tomlinson comme un dangereux terroriste, au point que :
- Le 25 juillet 1998, la DST, le service de contre-espionnage français, passe Tomlinson à tabac dans sa chambre d'hôtel parisien ;
- Le 30 août 1998, les Américains refoulent Tomlinson à l'aéroport Kennedy, lui évitant bien involontairement de mourir dans le crash du vol Swissair SR-111 du 2 septembre ;
- Le 7 juin 2000, la Suisse donne vingt-quatre heures à Tomlinson pour quitter son territoire d'où il est banni pour quatre ans ;
- Pendant cinq ans, en Grande-Bretagne en France, en Suisse, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Nouvelle-Zélande, en Australie, Tomlinson est harcelé, menacé, arrêté, frappé, interrogé, expulsé. Il subit dix emprisonnements et voit ses biens confisqués et volés.

Pourquoi ? Simplement parce qu'il a demandé au MI6 les raisons de son licenciement ! Il faut le lire pour le croire ! Et entre autres pour apprendre depuis l'intérieur comment se déroule la formation d'un agent secret britannique, comment le MI6 a planifié d'assassiner Milosevic, comment il a cherché à occulter le financement du parti conservateur anglais par le général Karadzic pendant la guerre de l'ex-Yougoslavie, comment il aurait pu jouer un rôle trouble dans l'accident de Lady Di...

A propos de l'auteur :

Depuis la parution de son livre en anglais, Richard Tomlinson n'est plus inquiété par les polices de l'Union européenne, qui ont compris que le MI6 les avait trompées. Mais s'il rentrait en Grande-Bretagne, il se ferait emprisonner, et il est encore interdit de séjour en Australie, aux USA et dans la Suisse dite neutre. C'est pourquoi la lutte continue depuis le sud de la France où il réside aujourd'hui, contre les abus des États et pour la justice et le respect élémentaire des droits de l'homme...

Haut de page

URI Dan

MOSSAD

50 ans de guerre secrète - PRESSES DE LA CITE - 1995

«Lorsque Israël aura ses prostituées et ses voleurs, ce sera alors une nation ,comme les autres», a dit un jour un homme d'État israélien. De ce point de vue, il y a beau temps que l'État juif a rejoint les rangs des grandes nations...

Jamais pourtant il ne serait venu à l'esprit de cet homme politique d'ajouter: «Lorsque le Mossad aura ses transfuges, ses traîtres, ses querelles mesquines de grands chefs, alors Israël aura un service de renseignements comme les autres.»

 

Le Mossad - en français l'Institut - a été très longtemps considéré comme le service de renseignements et d'opérations spéciales le plus performant et le plus redouté au monde. Il n'est que de rappeler quelques-uns de ses exploits portés à la connaissance du grand public : la capture d'Eichmann en Argentine, la libération des otages de l'avion d'Air France à Entebbé ou, plus près de nous, l'exécution de certains chefs de l'OLP près de Tunis.

 

Ses agents, juifs ou non juifs, furent toujours recrutés selon un unique critère : leur passion pour la terre d'Israël et leur profonde conviction sioniste. Mais les temps ont changé, la jeune nation israélienne fêtera bientôt son cinquantenaire, et le pays est déjà à l'image des vieilles démocraties européennes.

A travers les portraits des six grands patrons qui se sont succédé à la tête du Mossad, ce livre décrit les misères et les splendeurs d'un grand service de renseignements.

 

Uri Dan y raconte dans le détail certaines opérations spéciales ignorées à ce jour, et les divergences qui l'ont opposé à ses chefs. Ce grand journaliste les a tous rencontrés. Il s'est lié d'amitié avec les uns, a eu maille à partir avec les autres à cause de ses articles.

Il signe avec Mossad, 50 ans de guerre secrète un grand document d'investigation. Une histoire vraie qui se lit comme un extraordinaire roman d'espionnage.

Haut de page

 

WALTERS Vernon A.

SERVICES DISCRETS- PLON - 1979

 

Un témoin privilégié, placé par les événements au centre névralgique des affaires internationales, parle des hommes et des faits qui ont marqué le cours de la plus grande partie du XXe siècle.

 

Pendant trente-cinq ans, le général Vernon A. Walters, à titre militaire ou gouvernemental, s'est trouvé aux premières loges de l'histoire du monde. Il est entré dans Rome avec Clark. Il a assisté à la rencontre historique de Truman et de MacArthur dans l'île de Wake.

Il était à Paris pour la fameuse conférence Kennedy-Khrouchtchev, brutalement ajournée en raison de la capture de l'avion U-2.

Il a été l'interprète, le négociateur et le " tireur d'épine du pied " de cinq présidents américains.

 

Depuis la guerre froide jusqu'à la détente, de la conférence de Paris pour la paix au Viêt-nam jusqu'au Watergate, le général Walters a été en contact avec tous ceux qui ont fait l'Histoire : de Gaulle, Khrouchtchev et Tito, Kennedy, Eisenhower, Nixon et Ford, Harriman et Kissinger.

 

Conseiller écouté, serviteur dévoué de la chose publique, diplomate habile, le général Walters avait ses concepts personnels et n'hésitait pas à les exposer quand il le jugeait nécessaire.

 

Vaste panorama des hommes et des événements qui ont déterminé la politique américaine et internationale pendant plus de trois décennies, « Services Discrets » recrée notre récent passé et en tire les leçons.

 

Engagé dans l'armée en 1941, Vernon A. Walters, grâce à ses talents linguistiques, a connu une longue carrière. Il a été entre autres attaché militaire à Paris et à Rome, et en dernier lieu directeur adjoint de la C.I.A. Le général Walters a pris sa retraite en juillet 1976.

 

 

SERVICES DISCRETS … page 342

 

«  … Le renseignement demande une  immense patience. Telle opération sera entreprise, qui ne donnera rien pendant longtemps ; puis tout à coup apparaîtront de magnifiques résultats. Telle autre échouera complètement. L'application des principes de productivité au renseignement demande une technique et un jugement particuliers. Nous devons choisir nos priorités avec soin, puis leur consacrer le montant voulu de nos moyens financiers. Il est certain que le renseignement n'est pas une science exacte, et que dans son traitement la jugeote est ce qu’il y a de plus important.

 

Des auteurs à sensation ont parfois voulu faire croire au public américain qu’un vaste appareil de renseignement prenait en fait les décisions importantes dans le gouvernement des États-unis.

 

J'ai pu me rendre compte à quel point cela est faux, au début de mes fonctions de directeur adjoint de la CIA. Ce jour-là le directeur était absent, et je le remplaçais dans une réunion de la Maison-Blanche présidée par Henry Kissinger. Je fis un exposé dans lequel je présentai le point de vue des services de renseignement sur plusieurs solutions proposées. A la suite de quoi, Kissinger fit un tour de table pour connaître l'avis des divers membres du gouvernement représentés à la réunion. Chacun exprima sa préférence pour telle au telle solution. Quand il arriva à moi, et alors que j'allais dire la mienne, il m’arrêta en disant :« Vous, le renseignement, n'avez pas le vote », et il passa au suivant. Il est évident que les services de renseignement peuvent exercer une influence souvent considérable, par la forme sous laquelle ils présentent les conséquences des divers choix. Mais la décision est prise sans l'intervention directe de ces services.

 

Dans l'Armée, le renseignement a longtemps été considéré comme une fonction secondaire, qui ne procurait ni avancement ni influence. Mais les choses ont changé ; les forces armées ont produit d’érminents spécialistes du renseignement. Pour moi, je fus assez heureux pour devenir un des premiers officiers généraux venant de cette branche, et le deuxième officier de réserve dans toute l'histoire des États-unis à atteindre le grade de général de corps d'armée.

 

Je me demande si l'aspect le plus passionnant de ma carrière n'a pas été de rencontrer ceux qui combattent pour nous sur le champ de bataille invisible du renseignement, où se livre sans trêve un combat silencieux. Cela a été pour moi une chose magnifique de travailler avec ces hommes et ces femmes qui servent avec tant de dévouement et de probité ; j'ai eu la chance de servir à leurs côtés pendant près de trente ans. Leur amour de leur pays et leur ardeur resteront un exemple à suivre, et c'est ma fierté d'en avoir fait partie dans l'Armée.

 

Je veux aussi parler des personnes que j'ai eues sous mes ordres lorsque j'étais directeur adjoint de la CIA. Je suis aussi fier d'avoir travaillé avec cette magnifique équipe que de mes services dans l'Armée. Ils sont restés fermes comme le roc sous une avalanche de mensonges, de calomnies et d'insinuations. Leur courage résolu a permis à l'Agence de résister à la tempête qui menaçait de l'emporter ; elle a survécu grâce à eux et parce que les Américains ont compris que sans un service de renseignement efficace, les États-unis seraient un géant aveugle et sourd, impuissant devant ses ennemis. Et cela, notre peuple ne le tolérerait pas.

 

J'ai eu  à plusieurs reprises l'honneur de remettre des décorations à des hommes et des femmes qui avaient servi, souvent avec héroïsme, sur le champ de bataille invisible. En lisant leurs citations au cours de la cérémonie, il m'est arrivé parfois d'avoir les larmes aux veux. Mais je n'avais pas honte, car c'étaient des larmes non pas de faiblesse, mais d'orgueil…. 

Haut de page

 

WOLF Markus

L'HOMME SANS VISAGE

mémoires du plus grand maître espion communiste

PLON - 1998

Ses principaux adversaires, les responsables des services secrets occidentaux, l'avaient surnommé "l'homme sans visage" et furent incapables pendant près de vingt années de l'identifier.

Au sein du monde du renseignement, Markus Wolf est un personnage de légende, considéré par beaucoup comme le plus grand maître-espion de notre siècle. Il créa et dirigea pendant trente-quatre ans les services secrets est-allemands, réputés pour leur efficacité.

Ses Mémoires se lisent comme le plus captivant des romans d'espionnage. Il raconte la façon dont il infiltra à l'Ouest des agents "dormants" qui, peu à peu, gravirent les échelons au sein de l'appareil gouvernemental ouest-allemand et de l'OTAN.

Il décrit les méthodes suivies par ses agents "Roméo" afin de séduire et faire travailler pour l'Allemagne de l'Est des femmes placées à des postes clés, ayant accès à des informations "secrètes".

Il révèle la véritable histoire de Günter Guillaume, l'espion est-allemand placé aux côtés du chancelier Willy Brandt.

L'homme sans visage plonge le lecteur dans un univers trouble et fascinant empli d'affrontements impitoyables et feutrés.

Haut de page

WOLTON Thierry

LE KGB EN FRANCE - GRASSET - 1986

 

« Farewell » : c'est le titre d'un dossier ultra-secret dont François Mitterrand prend connaissance un jour de juin 1981. Mais « Farewell », c'est avant tout le nom de code d'un très haut responsable du KGB, qui est devenu l'un des espions les plus importants de ce siècle en passant au service de la Direction de la surveillance du territoire (DST).

Grâce à « Farewell », la France a pu expulser quarante-sept « diplomates » soviétiques en 1983. Grâce à « Farewell », une centaine d'espions de Moscou ont été découverts dans le monde entier.

Jamais ce secret explosif n'avait été révélé !Thierry Woltoin dans le KGB en France dresse le tableau stupéfiant et exhaustif des méthodes utilisées par les services de renseignements soviétiques.

A travers des dizaines d'histoires vraies et des centaines d'anecdotes puisées aux meilleures sources, mettant en scène les grands noms de la vie politique et intellectuelle de ces quarante dernières années, il nous dévoile : le KGB infiltre les plus hautes instances politiques françaises ;

- comment le KGB piège, contraint, manipule des hauts fonctionnaires, des officiers supérieurs:

- comment te KGB déstabilise les services secrets français;

- comment le KGB pille la technologie occidentale pour permettre à l'armée soviétique d'être la plus puissante du monde.

Avec le KGB en France, c'est l'histoire contemporaine qui s'éclaire d'un jour entièrement nouveau.

Haut de page

 

WOODWARD Bob

C.I.A.

Guerres secrètes 1981-1987

STOCK - 1987

Bob Woodward est ce reporter du Washington Post qui, en 1972, a déclenché dans la presse avec son collègue Cari Bernstein l'affaire du Watergate, dont les suites devaient deux ans plus tard amener le président Nixon à démissionner. Les deux journalistes ont raconté leur enquête dans un livre tout de suite adapté à l'écran. Ce fut Les hommes du Président où Robert Redford tenait le rôle de Bob Woodward et Dustin Hoffman celui de Cari Bernstein.

La CIA, on en parle beaucoup et souvent à tort et à travers. Bob Woodward, lui, a interrogé plus de deux cent cinquante personnes liées au renseignement, il a eu accès à une masse considérable de pièces et de documents officiels et surtout, il a eu une quarantaine d'entretiens avec William Casey qui fut directeur de la CIA de 1981 à 1987.

Dans ce gros livre de six cents pages, il raconte le fonctionnement quotidien de cette formidable machine à recueillir le renseignement et aussi les opérations secrètes de plus en plus nombreuses destinées à appuyer la politique extérieure des États-Unis.

Parmi les révélations de Woodward :

• la CIA a fait verser deux millions de dollars à un terroriste chiite pour que cessent les attentats anti-américains au Liban ;

• la CIA était parvenue à intercepter les messages des Russes passant par des câbles sous-marins au large du Kamtchatka;

• Comment la CIA soutenait financièrement douze gouvernements étrangers;

• les rapports de travail entre la CIA et les services secrets israéliens et européens;

• le mécanisme utilisé par la CIA pour faire parvenir aux contras du Nicaragua les fonds provenant de ventes d'armes américaines à l'Iran.

• Des réunions secrètes à la Maison-Blanche aux raids sur la Libye, des attentats de Beyrouth à ceux de Paris, de la guerre du Golfe à celle du Tchad,

Bob Woodward nous fait visiter les coulisses de l'Histoire : les décisions qu'ont pu prendre des hommes comme Wïlliam Casey ou le président Reagan, nous en vivons chaque jour les conséquences. C'est un livre exceptionnel qui nous concerne tous.

Haut de page

 

WRIGHT Peter

SPY CATCHER

- L’autobiographie d’un officier du Renseignement britannique

ROBERT LAFFONT -1988

Une affaire qui a été couverte par les médias du monde entier. Un livre qui est un best-seller en Amérique et dans tous les pays de langue anglaise... sauf en Angleterre, où Mme Thatcher, après s'être efforcée de faire saisir le livre jusqu'en Australie, maintient son interdiction, poursuivant même en justice les journaux britanniques qui font état du contenu de ce livre. D'où, à Londres, une véritable tempête politique.

La cause de ce phénomène : pour la première fois un officier de Sa Majesté, ancien chef adjoint du contre-espionnage, viole son devoir et décrit de l'Intérieur les services secrets britanniques, leur infiltration par les "taupes" du KGB.

Peter Wright, devenu membre du Ml 5 - le contre-espionnage britannique - après la Seconde Guerre mondiale, en a franchi les échelons et en est devenu le chef adjoint. Comme tel, il a eu à connaître des affaires retentissantes qui ont abouti à démasquer Burgess et McLean, Kim Phllby, Antony Blunt - le conseiller artistique de la Reine ! - et les autres espions à la solde de l'URSS.

Sorti du rang, Wright a dû lutter contre la solidarité de classe qui a longtemps rendu insoupçonnables et intouchables ces espions distingués issus d'Oxford. Le chef suprême du Ml 5, Mollis, était-il lui aussi une taupe ? C'est une des questions posées par Peter Wright.

Voir Extraits

Haut de page

 

 

 

 

 
Haut de page
 

 

Tous droits réservés Enregistrer pour lecture hors connexion

Lire l'Article L.122-4 du Code de la propriété intellectuelle. - Code non exclusif des autres Droits et dispositions légales....

L'Article L122-5 créé par Loi 92-597 1992-07-01 annexe JORF 3 juillet 1992 autorise, lorsque l'oeuvre a été divulguée, les copies ou reproductions sous certaines conditions. ...,

Pour récapitulatif tous ouvagres présentés, voir également la page Liste par Auteur(s)